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Sud Quotidien | Sénégal | 21/02/2017 | Lire l'article original
Ils sont prés de 500 médecins africains, francophones comme anglophones, à avoir pris part depuis février 2014 à des sessions de renforcement de capacités sur la gestion des trois maladies cible des Objectifs (mondiaux) de Développement Durable (ODD). Il s’agit du paludisme, de la tuberculose, du VIH/Sida et des maladies ré-émergentes telles que celles à virus Ebola et Zika. Le dernier cours qui marque la fin du projet, s’est ouvert hier, lundi 20 février à Dakar, et va aboutir à la mise en place d’un réseau de partage d’informations et de pratiques médicales.
5e et dernier cours francophone de renforcement des capacités des médecins de santé publique sur la gestion des trois maladies cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD) s’est ouvert hier, lundi à Dakar. Durant cinq jours, ces praticiens de la santé vont se pencher sur la problématique de la prise en charge des maladies telles que le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida, sans occulter celles à virus comme Ebola et Zika. Pour ledit projet, démarré depuis février 2014 dans trois pays de l’Afrique, 500 médecins francophones et anglophones ont été formés sur ces pathologies ciblées.
Pour le Sénégal, pays qui abrite le projet, 120 médecins sénégalais et des pays de la sous région Ouest Africaines francophone ont été formés. Pour le directeur du cours, le professeur Mamadou Mourtalla Ka, «le défi est de permettre aux médecins bénéficiaires de cette formation de pouvoir jouer pleinement leur rôle, avec le leadership nécessaire, dans le contexte qui est le leur ». Et de poursuivre «qu’à travers ce cours, il s’agit de faire en sorte que les spécialistes diplômés acquièrent les connaissances et les techniques dont ils ont besoin pour être réellement performants dans les systèmes de santé qui sont les nôtres ».
Ainsi, cette session, qui est la dernière, sera entièrement animée par les spécialistes sénégalais, contrairement aux quatre dernières qui ont vu la participation de formateurs britanniques, nous font savoir les organisateurs. «Toutes ces sessions ont reçu le satisfécit, après évaluation par le collège royale des médecins de Londres, initiateur du programme », a déclaré le professeur Bernard Marcel Diop.
S’agissant des médecins de santé publique qui ont pris part aux différents cours francophones de renforcement de capacités sur les maladies cibles, le Pr Mamadou Mourtalla Ka a renseigné qu’ils feront partie d’un réseau de partage d’informations et de pratiques dans le cadre d’un processus de valorisation et de capitalisation des compétences. «Après ce dernier cours francophone, ces médecins constitueront un réseau de spécialistes dans tout le continent africain pour un partage d’informations, de connaissances et de techniques pour être plus performants dans les systèmes de santé », a-t-il fait comprendre.
Rappelons que cette nouvelle culture de formation médicale continue s’inspire dans la philosophie du "Royal Collège of Physicians de Londres", principal initiateur du cours, en relation avec le Conseil du Collège Ouest Africain des Médecins. Les participants du dernier cours, qui sont au nombre de 30 médecins, viennent du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de la Guinée et du Sénégal.
Denise ZAROUR MEDANG
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