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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 28/02/2017 | Lire l'article original
Fatick, 28 fev (APS) - Les secteurs de l’élevage et de l’agriculture doivent conjuguer leurs efforts dans la lutte contre la malnutrition dans les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine, a plaidé mardi, Alioune Badara Fall, responsable zone de la cellule de lutte contre la malnutrition dans les 3 régions.
"Pour ce qui concerne la malnutrition chronique nous sommes à 20,5% alors qu’on est à 19% au niveau national. Donc c’est à ce niveau que le problème se pose", a dit Fall, au cours d’un atelier de deux jours consacré à la revue annuelle sectorielle de la nutrition.
Il faut, selon lui, une synergie des acteurs pour inverser la tendance actuelle dans ces trois régions qui dépasse la moyenne nationale.
"Aujourd’hui ce sont les secteurs comme l’élevage, l’agriculture, la pêche, la petite enfance qui doivent apporter plus leur contribution dans la lutte contre la malnutrition pour inverser la tendance par rapport à la malnutrition chronique", a-t-il souligné.
Le responsable zone de la CLM a indiqué que la malnutrition chronique persiste parce qu’au Sénégal "on a plus travaillé sur les aspects spécifiques de la nutrition dont les interventions sont surtout basées sur tout ce qui est lié à la santé de la mère et de l’enfant".
"Mais aujourd’hui, a-t-il expliqué, on se rend compte que la malnutrition n’est pas simplement une question de santé mais c’est une question qui est à la croisée des chemins. Elle implique l’intervention d’autres secteurs".
Pour ce faire, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie qui implique l’intervention de tous les secteurs pour une meilleure résolution de la question.
"C’est pourquoi, dans la politique nationale de nutrition, les plans d’actions sectorielles seront finalisées pour que chaque secteur puisse apporter sa contribution dans lutte contre la malnutrition", a souligné Alioune Badara Fall.
La Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) et ses partenaires travaillent à l’enrôlement des ménages vulnérables de la région, a t-il relevé.
"On est en train de travailler sur des initiatives d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages vulnérables pour diversifier leur alimentation. Au niveau de la région pour 2016, on a pu financer 180 ménages à hauteur de 20 millions", a t-il dit.
"Au niveau de ces ménages, nous avons introduit des chèvres, des poulets, pour pouvoir [leur] permettre de disposer d’alimentations renforcées, mais également de pouvoir disposer de revenus pour prendre en charge certaines questions liées à la santé, à la nutrition des enfants", a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, la malnutrition est plus accentuée au niveau des départements de Fatick et Gossas contrairement au département de Foundiougne où il y a plus d’opportunités en termes de disponibilité alimentaire, a souligné M. Fall.
Le taux de malnutrition aigüe est à 7,5% alors que la moyenne nationale est à 9%, a t-il précisé.
FD/OID/ASB
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