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Revue de presse de santé tropicale

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CIRCB : des examens biologiques à bas prix

Cameroon tribune | Cameroun | 14/03/2017 | Lire l'article original

Le test de résistance du VIH aux antirétroviraux par exemple est passé de 100 000 F à 10 000 F depuis quelques mois dans ce centre. Au Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB) au quartier Melen à Yaoundé, il se dit d’emblée que c’est une nouvelle contribution de la première dame du Cameroun, ambassadrice spéciale de l’Onusida à la lutte contre cette pandémie.

Engagée sur plusieurs fronts pour alléger les souffrances des Camerounais, l’épouse du chef de l’Etat, à travers ce centre vient à nouveau d’ouvrir une brèche pour faciliter le suivi biologique des porteurs du virus du Sida. Ceux qui étaient obligés de s’endetter ou de quémander pour rassembler 100 000 F pour le test de résistance du Vih aux antirétroviraux par exemple, n’ont plus qu’à débourser 10 000 F seulement. L’examen de la charge virale lui se fait à 5000 F. La numérotation lymphocytaire à 2500 F. Les laboratoires du CIRCB sont ouverts tous les jours à cet effet. Mais n’étant pas un hôpital, le Centre ne reçoit pas spontanément les malades. Ce sont les médecins qui les envoient au regard de leurs signes cliniques. Lorsque la charge virale d’un malade est indétectable, la personne n’a pas besoin de test de résistance, affirme un expert.

L’opération entamée sans tambours ni trompettes en juillet 2016 commence à porter des fruits. Avec trois ou quatre malades par mois à l’époque de 100 000 F, le CIRCB reçoit actuellement 20 à 30 patients par mois et espère en accueillir davantage. A en croire une source bien introduite, il était important pour l’institution de baisser les prix parce qu’à 100 000 F, les tests étaient inaccessibles à la majorité des patients. Il ajoute également que des laboratoires qui sous-traitaient avec le CIRCB continuent à prendre 100 000 F aux malades pour reverser 10 000 F au CIRCB. « L’impact de service public que nous voulions assurer n’était pas atteint. Il était important que nous passions l’information au public pour que les patients viennent se faire prélever au CIRCB. Au lieu d’aller débourser 100 000 F dans les laboratoires privés », explique notre source.

Et pour cela, la structure, sous l’impulsion de son directeur, le Pr. Alexis Ndjolo a mis en place un dispositif exceptionnel pour réponde à cette demande, à côté de la recherche que le centre mène au quotidien sur la prévention et la prise en charge des personnes affectées par le Sida. Trois laboratoires sont mis à contribution pour ces examens et le CIRCB envisage dans la même optique augmenter son plateau technique. Car grâce à un bon suivi biologique, les malades ont des traitements adaptés et efficaces leur permettant de vivre longtemps.

Pr. Alexis Ndjolo : « C’est pour une prise en charge adéquate »
Directeur du CIRCB

Quel est l’objectif de la baisse des prix des examens biologiques au CIRCB ?

C’est une initiative qui vise à améliorer l’accessibilité des patients à ces différents examens. Les tests de résistance du VIH aux antirétroviraux sont des examens déterminants chez les malades ne répondant plus aux traitements prescrits. Ces patients dont le nombre augmente sans cesse, doivent bénéficier d’une prise en charge adéquate qui ne passe que par ces tests spécifiques d’orientation thérapeutique. Il en est de même avec les examens de charge virale et de dosage des taux de lymphocytes CD4 qui indiquent aux prescripteurs le degré d’atteinte des malades qu’ils reçoivent. Les missions de recherche assignées au CIRCB par la première dame du Cameroun, Mme Chantal Biya, nous commandent de faire en sorte que le plus grand nombre de malades bénéficie de nos prestations. Ce sont des missions de santé publique qui visent la maîtrise de la pandémie du VIH et du sida.

C’est dire que le test de résistance est très important pour le porteur du virus du Sida...

Bien évidemment. C’est un test d’orientation thérapeutique. Il vise à déterminer la molécule la plus efficace quand un patient infecté présente des signes de résistance au traitement. L’idéal étant même de le réaliser chez tous les sujets diagnostiqués positifs avant leur mise sous traitement. Cela permettrait une prise en charge toujours bien ciblée, en atteignant d’emblée ceux des patients naïfs de tout traitement et présentant des résistances génétiques. Cette stratégie, qui semble très onéreuse vue sous l’angle de la santé publique, est probablement la meilleure pour la survie individuelle de chaque malade atteint. N’oublions pas que les résistances vont s’observer de plus en plus avec l’amélioration de la longévité et de la survie des malades. Ces médicaments qu’il faut prendre à vie augmentent les situations de résilience et de mauvaise observance des traitements. En effet, l’oubli de la prise régulière du médicament chez un PVVIH est un facteur qui favorise les résistances.

Qu’advient-il si un malade ne fait pas ce test de résistance ?

Ce qui peut arriver c’est cette probabilité de prendre un traitement peu efficace. Les algorithmes utilisés par les prescripteurs aujourd’hui pour la mise sous traitement ne sont pas toujours spécifiques pour la meilleure prise en charge des patients. Les thérapeutiques de première ligne, prescrites sans discrimination, s’apparentent parfois à des camisoles de force, avec le risque de passer à côté du bon traitement. Heureusement, les résistances dites primaires et génétiques sont des situations plutôt rares, par rapport aux résistances secondaires.

Elise ZIEMINE NGOUMOU

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