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Sud Quotidien | Sénégal | 10/03/2017 | Lire l'article original
Dans six mois, le Sénégal pourra faire de la transplantation rénale après la loi qui a été votée depuis 2015. Pour l’association sénégalaise de néphrologie, l’Hôpital Aristide Le Dantec reste aujourd’hui la seule structure sanitaire qui réunit toutes les conditions avec les différents services présents qui entre dans le traitement. Une annonce donnée hier, jeudi 9 mars, par l’association sénégalaise de néphrologie lors de la célébration hier, jeudi 9 mars, à Dakar, sur le thème : « maladie rénale et obésité ».
La journée internationale du rein a été célébrée hier, jeudi 9 mars, à Dakar sur le thème : « maladie rénale et obésité ». Pour la société sénégalaise de néphrologie, cette occasion doit être pour le grand public et à fortiori pour toutes les personnes concernées par obésité de vérifier le bon fonctionnement de leurs reins. Une chose qui peut se faire par le dépistage. Pour le professeur Boucar Diouf, les personnes en surpoids présentent 2 fois plus de risque de développer une insuffisance rénale terminale nécessitant un traitement de suppléance par dialyse ou greffe que l’ensemble de la population.
Et de poursuivre que ce risque est multiplié par 3 chez les personnes obèses et par 7 chez celles dont l’indice de masse corporelle est égal ou supérieur 40. « L’excès de graisse est en effet étroitement lié au développement du diabète et de l’hypertension : deux maladies chroniques responsables à elles seules de 50% d’insuffisance rénale terminale » a-t-il fait savoir. Pour le directeur général de la santé, Papa Amadou Diack, venu présider la cérémonie, la maladie rénale chronique est fréquente et en constante progression dans nos pays. « Près de 600 millions de personnes dans le monde souffrent de cette pathologie qui n’épargne aucun pays. L’organisation mondiale de la santé prévoit une augmentation de la prévalence de la maladie rénale chronique de 17% dans les 10années à venir », a-t-il déclaré.
Six mois pour commencer la transplantation
La transplantation rénale est en cours de mise en place. Selon le docteur Diack, il existe au niveau de l’hôpital Aristide Le Dantec une équipe multidisciplinaire composée de néphrologie, urologie, bactériologie-virologie, anatomie pathologique, biologie, biochimie, autres spécialisés médicales et chirurgicale en veille et l’immunologiste qui a été nouvellement recruté par l’hôpital. Et d’annoncer la mise en place d’un organe de régulation qui sera mis en place dans le cadre de la transplantation.
Pour le professeur Boucar Diouf dans six mois, la transplantation pourra démarrer au Sénégal. « L’hôpital Le Dantec reste aujourd’hui la seule structure sanitaire qui réunit toutes les conditions avec les différents services présents qui entrent en jeux », a souligné le professeur Boucar Diouf. Et le professeur Diaw dudit hôpital de renchérir : « la structure sanitaire a travaillé depuis des années avant même que cette loi pour la transplantation rénale soit votée. Nous avons mis en place une équipe de toutes les spécialités. Aujourd’hui, nous sommes le seul hôpital qui est prêt ».
Denise ZAROUR MEDANG
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