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Sud Quotidien | Sénégal | 09/03/2017 | Lire l'article original
C’est quoi la dialyse ?
Dans le cas de l’hémodialyse, le sang du patient est envoyé par un petit tuyau vers le rein artificiel, qui renferme les membranes de filtration et la solution de dialyse. Le sang, une fois filtré, est renvoyé vers le patient. Dans ce cas, une machine remplace alors l'activité des reins. Ici au centre, les patients suivent deux à trois séances de dialyse de quatre heures.
Comment jugez-vous la qualité de la prise en charge au Sénégal ?
En 2005, il n’y avait qu’un seul centre à l’hôpital Aristide Le Dantec. Aujourd’hui, nous en avons pratiquement dans la majorité des régions. Le secteur privé s’est aussi largement diversifié. C’est l’exemple de Abc hémodialyse qui accueille actuellement jusqu’à une centaine de patients. Tous les patients ont été intégrés, nous n’avons à l’heure actuelle qu’un patient sur la liste d’attente et on s’organise pour les urgences.
Quel est votre invite à l’endroit du gouvernement ?
Tous les malades reçus au centre « Abc » ont une prise en charge et les séances sont régulières. Hormis cette gratuité dans le secteur public, l’Etat doit aller au-delà de la gratuité de la dialyse en facilitant aux patients l’accès au traitement. Cela, du fait qu’il s’agit d’une maladie où il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu et que les patients ne parviennent pas à eux seuls à se prendre en charge. La maladie rénale arrive rarement seule. Il y a le diabète, l’hypertension, l’anémie qui peuvent l’accompagner. Autant de pathologies qu’il faut surveiller ou traiter à travers des analyses, des médicaments, des poches de sang. Et une fois, qu’on constate la présence d’une des maladies, le patient est obligé d’aller voir son médecin où à l’hôpital pour le traitement. C’est toute une chaine et les spécialistes à divers niveaux entrent dans la prise en charge du patient. Les malades ont aussi besoin d’accompagnement moral et psychologique, car trois séances de dialyse par semaine, c’est traumatisant.
La loi sur la transplantation rénale, reste-elle une solution ?
Elle est une solution de choix pour une insuffisance rénale. Pour les personnes qui souffrent d’insuffisance rénale très avancée, seule la transplantation peut les soulager. Aujourd’hui que la loi est votée, il faut aller vers la mise en place du plateau technique adapté à faire l’implantation. Pour ce qui est du corps médical, je pense qu’on est bien formé et on a des spécialistes dans ce domaine qui peuvent le faire. Là ne se pose pas le problème. Les urologues sont là, les néphrologues aussi. C’est un travail de chaine et à tous les niveaux, on a le personnel qualifié.
Denise ZAROUR MEDANG
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