← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 21/03/2017 | Lire l'article original
Les élèves ont été choisis comme des relais pour la lutte contre la tuberculose. Plan international a décidé de former les enseignants sur la connaissance de la maladie afin de mieux le transmettre aux apprenants pour l’atteinte de l’objectif : « passer de 20 décès pour 100 000 habitants en 2013 à 9 décès pour 100 000 habitants en 2017 ». La séance de formation s’est déroulée hier, lundi 20 mars, à la structure sanitaire Nabil Chouker de Dakar.
Réduire la mortalité liée à la tuberculose au Sénégal en faisant passer de 20 décès pour 100 000 habitants en 2013 à 9 décès pour 100 000 habitants en 2017. C’est l’objectif que s’est fixé le programme national de Tuberculose (Pnt). Plan international, un des partenaires du ministère de la santé compte apporter la réponse communautaire en s’appuyant sur les élèves.
Hier, lundi, l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Plan a capacité des enseignants sur les signes primaires de reconnaissance de la maladie, mais aussi des manières de prévention. Une connaissance qu’ils vont transmettre aux élèves afin qu’ils servent aussi de relais auprès des familles.
Pour docteur El Hadji Mamadou Dioukhané de plan international : « il y a une source de contamination qu’on ne parvient toujours pas à cerner. Les cas de tuberculoses sont toujours et encore là. Il faut aller au-delà de l’aspect médical en sensibilisant la communauté pour la détection des cas » a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre : « la réponse communautaire, vise à renforcer les capacités de la communauté et des personnes affectées par la maladie, à se doter de moyens d’agir face à l’endémie tuberculose. A cet effet, la contribution de la communauté dans la lutte vise essentiellement à booster les indicateurs du programme notamment en matière de détection des cas incidents et de guérison des cas de tuberculose confirmés mis sous traitement ».
Pour ledit programme, les enseignants auront la tâche de faire un cours sur la tuberculose et aux élèves de faire des productions artistiques qui seront primés la veille de la journée de lutte contre la maladie le 24 mars prochain. De l’avis de docteur Dioukhané : « c’est une manière de voir si les enfants maîtrisent les termes. Et à travers les productions artistiques, nous pourrons nous y appuyer pour la sensibilisation. Les enfants serviront de relais dans la communauté en commençant par la famille ».
Revenant sur les facteurs favorisant la propagation de la maladie, le docteur a énuméré la promiscuité, le stress, la pauvreté. Toutefois, il a tenu à informer que la seule forme contagieuse de la tuberculose reste celle pulmonaire. Pour Mme Seck de la division contrôle médicale au ministère de l’éducation nationale, « en 2016 un référentiel sur la maladie a été élaboré et testé dans certaines régions du Sénégal. Les enseignants ont approuvé. Aujourd’hui, il reste la validation de cet outil et on attend les financements ».
Et de poursuivre : « il urge de le faire pour permettre aux enseignants d’avoir des outils pour faire passer le message et assurer la prévention »
Denise ZAROUR MEDANG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux