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Sud Quotidien | Sénégal | 26/03/2017 | Lire l'article original
9.700.000 personnes pourraient souffrir de famine dans la région sahélienne si rien n’est fait en cette période de soudure. Parmi ce nombre, les 3.500.000 sont des enfants. Pis, selon le coordonateur régional d’appui à la sécurité alimentaire et de lutte contre la désertification au Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), Mahalmoudou Hamadoun, si on n’apporte pas l’assistance nécessaire à ces personnes au mois de juin et août prochains, on peut se retrouver avec 13.000.000 de personnes affamées.
Par conséquent, le représentant du CILSS, Mahalmoudou Hamadoun recommande aux différents pays du Sahel de mettre très rapidement les plans nationaux de riposte contre la malnutrition. Mieux, ils doivent mettre les moyens nécessaires pour appuyer les systèmes d’alerte précoce a-t-il soutenu. 67.200.000 tonnes de réserves céréalières sont disponibles dans l’espace.
Cependant, précise Mahalmoudou Hamadoun, cette production n’est pas suffisante pour garantir la sécurité alimentaire. A signaler que depuis mercredi 22 mars, des délégations venant des 17 pays membres du comité permanant inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) composées en particulier des représentants nationaux des systèmes d’alerte précoce, se sont réunis pour trois jours à Dakar.
L’objectif de cette réunion était de faire le bilan de la campagne agricole et pastorale écoulée. Mieux, il s’est aussi agi de faire le bilan de la situation alimentaire et nutritionnelle dans l’espace sahélien.
Fatou NDIAYE
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