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Prise en charge de la tuberculose : Mbour se glorifie avec 92,7% de taux de guérison

Sud Quotidien | Sénégal | 26/03/2017 | Lire l'article original

92,7%, c’est le taux de guérison enregistré dans le district de Mbour dans la prise en charge de la tuberculose. Une performance salutaire puisse qu’elle dépasse le taux national qui est à 85%. Des informations reçues lors de la visite de terrain, initiée hier, jeudi 23 mars, par le réseau des journalistes en santé, population et développement dans ladite localité en prélude à la journée mondiale de la tuberculose célébrée ce vendredi 24 mars.

Mbour peut se féliciter des performances enregistrées dans la lutte contre la tuberculose. Dans le district de la localité, le taux est à 92,7% contre 85% au niveau national. Pour la responsable du centre de traitement de la tuberculose rien qu’en 2016, 452 cas ont été dépistés et le taux de guérison estimé à 92,7% avec un taux de décès de 2% et d’échec de 7%. « En 2016, on attendait 381 cas mais au final, on s’est retrouvé avec 452 cas dont 53 au poste de santé de Santhie. C’est dire que la Tuberculose est présente à Mbour. Cependant l’implication des communautés nous a permis de détecter ces cas », nous fait savoir Astou Seck. Pour l’année en cours, seuls 88 cas ont été pour le moment dépistés. Une performance qui a été réussie selon le district de Mbour par la décentralisation de la prise en charge au niveau des postes de santé. Instaurée en 1987, deux postes avaient alors été choisis pour le projet pilote.

De l’avis de l’infirmier chef de poste de Baredo à la retraite, El Hadji Gning Samb, il faut reconnaître que cette démarche a porté ses fruits et les résultats obtenus sont à mettre dans ce compte. « Quarante années avant, la tuberculose était considérée comme une maladie honteuse et les malades se cachaient. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas avec l’avènement des téléphones portables où nous pouvons cerner le malade qui peut être joignable et en cas de difficultés, on peut le localiser et aller le rendre visite. Une pratique qui était un atout dans la prise en charge du malade mais des recherches de perdus de vue » a-t-il souligné. La prise des médicaments par observation directe devant l’infirmier est aussi une autre marque de réussite qui a contribué à la bonne performance obtenue à Mbour dans le cadre de la prise en charge du malade souffrant de tuberculose. « Le traitement de durée intensive se fait dans la période des deux premiers mois. Le malade doit prendre tous les jours ses médicaments devant l’infirmier qui se charge de faire le premier bilan. Pour cette première étape du traitement considéré comme indispensable, il nous arrivait de faire des kilomètres pour aller donner les médicaments à un malade qui n’est pas venu le prendre. L’engagement et la détermination de tous à vaincre cette maladie, étaient bien réels » a soutenu un autre bénéficiaire de cette phase pilote de la décentralisation, l’infirmière Dib Bakhoum.

Les missions du centre de traitement de la tuberculose

Pour Khady Kébé ancienne responsable dudit centre, leur mission se résume entre autres à l’enregistrement du malade, la supervision dans le traitement, la recherche des perdus de vue, les rapports et les commandes de médicaments. Pour cette dernière l’offre de soin pour cette malade est bien réelle et elle est aussi gratuite. Cependant, beaucoup de patients qui viennent à l’hôpital pour des soins, une fois qu’ils sont déclarés positifs, ont des difficultés d’être acceptés à la maison et là la discrimination s’installe avec l’isolement du malade. « Avec les relais communautaires, on a mis l’accent sur la sensibilisation. Des visites se font très régulièrement pour amener certaines personnes à abandonner certaines pratiques. Ce n’est toujours pas facile mais on y arrive et le malade est intégré et soutenu dans son traitement », a déclaré Mme Kébé. Et de poursuivre : « même si elle existe toujours, la discrimination a tendance à disparaître. Le malade est soigné et guéri. Et avec un bon suivi du traitement après deux mois, on ne peut plus transmettre la maladie ».

Traitement des enfants atteints de tuberculose : un véritable problème

Si chez les adultes le traitement ne pose pas de problème, chez les enfants on enregistre des ruptures ou la non disponibilité des médicaments pour ceux atteints de tuberculose. Selon la responsable du centre de traitement de la maladie, Astou Seck : « même si le nombre d’enfants atteint est très faible, ils doivent pouvoir être pris en charge. Ce qui n’est pas le cas du fait que le médicament est en rupture tant au niveau local que national. » Et d’ajouter : « pour ce qui touche la prévention des enfants, les médicaments sont disponibles et le dépistage se fait sans problème ». Une autre difficulté évoquée dans la prise en charge reste aussi, les ruptures de crachoirs qui rendent difficile le dépistage.

Denise ZAROUR MEDANG

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