retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Distribution des antirétroviraux : la décentralisation s’intensifie

Cameroon tribune | Cameroun | 22/03/2017 | Lire l'article original

54 nouvelles Organisations à Base Communautaire(OBC) créées pour faciliter l’approvisionnement en médicaments aux 205 359 personnes sous traitement au Cameroun. « Réunion de mise au point », ainsi peut-on lire dans le texte du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Et en français, les mots ont un sens.

Les partenaires des agences de coopération et du système des Nations unies, les représentants des organisations de la société civile et de la santé publique...savaient tous à quoi s’attendre lors de leur rencontre sur la dispensation communautaire des antirétroviraux. Ils étaient tous appelés à dresser un bilan sans complaisance de la phase-pilote de ce mécanisme innovant de lutte contre le VIH/sida. Pour mémoire, on comptait fin décembre 2016, 205 359 personnes sous traitement antirétroviral sur les 620 000 vivant avec le VIH/sida au Cameroun dans 25 Centres de traitement agrées (Cta) et 229 Unités de prise en charge (Upec). Et pour faire face aux difficultés d’accès aux médicaments, il a été mis sur pied la dispensation communautaire des antirétroviraux (Arv) par le biais des Organisations à base communautaire (Obc). Un mécanisme consistant à désengorger les Cta/Upec, en vue d’améliorer la qualité d’accueil des patients et favoriser leur rétention au traitement.

Pour cette phase-pilote, quatorze Obc des régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Nord-Ouest ont été mises à contribution depuis octobre 2016. Missions : fournir des services gratuits de dispensation des Arv, d’éducation thérapeutique, de sensibilisation des patients sur la nécessité de consulter, du suivi rigoureux de la file active des patients sous traitement antirétroviral avec les Cta/Upec etc. Pour des résultats nettement en deçà des attentes. Seulement 913 patients sur les 205 359 sous Arv orientés vers les Obc. Loin, très loin même des 10% de la file active attribuée. L’occasion était donc toute donnée pour faire parler tout le monde, mais aussi et surtout faire des contributions concrètes à même de renverser la tendance.

On retiendra pêle-mêle l’amélioration des rapports entre les Cta/Upec et les Obc, de la formation et de l’information des patients et acteurs, le renforcement du système communautaire, de la motivation et des capacités des Obc, la flexibilité de la stratégie à la communauté, la sensibilisation à la dispensation communautaire des Arv, la mise en place d’un cadre d’échange pour discuter des problèmes etc. Les uns et les autres en ont pris acte et promis de s’y conformer. Bon à savoir, 54 nouvelles Obc vont s’ajouter aux 14 de la phase pilote et vont se déployer dans les dix régions dans les prochains jours.

Charles Domingo Noubissi : « Le gouvernement tient ses promesses »

Président du réseau Camerounais des personnes vivant avec le VIH-Sida

Quel bilan faites-vous de la phase-pilote de la dispensation communautaire des antirétroviraux ?

Les résultats sont mitigés, bons par ci, mauvais par là en fonction de l’Unité de prise en charge (UPEC) à laquelle on est rattaché. Je dois avouer qu’en ce qui concerne notre organisation à Bafoussam, tout s’est très bien passé simplement parce que nous avions de très bons rapports avec l’UPEC tutrice. Malheureusement, ça n’a pas toujours été le cas avec les autres. Car il y a certaines Organisations à Base Communautaire (OBC) qui ont affirmé avoir eu des relations très tendues avec leurs UPEC. En réalité, une incompréhension au niveau du système mis en place par le ministre de la Santé publique. La stratégie n’a pas été assimilée par le personnel soignant des hôpitaux qui a tôt fait de bouder les OBC. La phase-pilote s’est bien passée, même s’il est vrai que nous, les 14 associations n’avons eu que 913 patients. Il n’est pas moins vrai que dans les zones où nous nous sommes déployés, il y a satisfaction et des personnes vivant avec le VIH et même des OBC qui distribuaient les médicaments.

Que préconisez-vous alors pour lever les incompréhensions entre les UPEC et les OBC ?

Si je m’en tiens aux recommandations du ministre de la Santé publique, je crois pouvoir être optimiste si les uns et les autres mettent en pratique ce qui a été dit, à savoir que les UPEC et les OBC mettent sur pied un cadre d’échanges, de concertation pour discuter entre eux des problèmes qui peuvent se poser et apporter des solutions. Je crois que la dispensation communautaire des ARV a de beaux jours devant elle. Cela s’est très bien passé dans d’autres pays et pourquoi pas chez nous. Je pense simplement qu’il faut que la stratégie s’assimile doucement et le reste suivra.

Sur le terrain, les approvisionnements en ARV sont-ils assurés ?

La période des ruptures des stocks est derrière nous et relève du passé. Je crois que nous sommes à une époque ou le gouvernement peut se vanter de faire ce qu’il dit. Nous n’avons aucun cas de rupture de stock en ce moment, notre crainte se situe au niveau de l’abondance. Lorsque vous allez sur le terrain, vous vous retrouvez avec des ARV qui arrivent à péremption en mai, c’est dire s’il y en a suffisamment et aucun patient ne peut dire qu’il a manqué de médicaments au Cameroun en ce moment.

Alfred MVOGO BIYECK

Lire l'article original

Tous les articles

ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

En septembre 2024 :

img_produit

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !