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Sud Quotidien | Sénégal | 13/04/2017 | Lire l'article original
Une première au Sénégal ! Une clinique répondant aux normes internationales et entièrement implantée par des fils du pays. Il s’agit de la clinique hospitalière Assiya. Nichée à quelques mètres du palais présidentiel, surplombant l’hôpital Principal de Dakar, elle s’impose déjà par son architecture et sa hauteur de huit niveaux.
En l’équipant en matériels haut de gamme, les responsables de la clinique Assiya qui se sont lancés dans ce domaine jadis réservé à des Occidentaux et quelques compatriotes libanais, affichent leur volonté de faire rentrer le Sénégal, dans les radars du tourisme médical, à l’instar des pays maghrébins et de l’Afrique du Sud.
Plusieurs médecins de différentes spécialités ont travaillé sur le projet depuis sa conception sous la houlette du Pr Lamine Diakhaté, Médecin-chef et directeur général de la structure.
Le Dr Mamadou Oumar Dia, un des promoteurs et PCA de la Clinique n’a pas avancé de chiffres sur les investissements.
Toutefois, l’auteur de l’ouvrage « La finance islamique, un levier de développement » que nous avons rencontré, affirme qu’« ils se sont donnés les moyens d’offrir des services de diagnostic et de soins premium dans un environnement sûr et confortable ».
Et d’ajouter : « Nous avons travaillé sur le projet depuis plus de trois ans et nous avons bénéficié de l’appui constant de l’APIX. Pour ce qui est des équipements, acquis en leasing, le concours d’institutions financières de la place a été efficient ».
« Nous pensons que les populations le méritent et qu’il est possible de positionner Dakar comme étant une zone prisée du tourisme médical », a indiqué le PCA, qui fait remarquer par la même occasion que « de plus en plus de personnes partent dans la sous-région, sinon au Maghreb, pour bénéficier de soins ».
Pourtant, soutient-il, « Dakar a la légitimité de figurer dans les radars du tourisme médical mondial, au même titre que le Maroc, la Turquie, la Thaïlande, l’Egypte, l’Afrique du Sud, etc. »
Mais, s’est-il empressé de préciser : « Pour ce faire, il va falloir que beaucoup d’acteurs, surtout, privés, investissent dans ce secteur d’activités, avec des structures qui soient aux normes ».
« C’est pourquoi, nous avons fait le pari (il insiste sur le mot) de nous implanter dans le haut Plateau, dans des bâtiments à la hauteur de nos ambitions et je précise que tout ce qui s’y trouve en termes d’équipement est certifié aux normes CE ».
Une visite guidée nous a permis de constater que le sous-sol abrite tout ce qui est imagerie médicale ; le rez-de-chaussée les cabinets médicaux ; le laboratoire d’analyses est installé au niveau de la mezzanine.
Au premier étage, se trouve le service de chirurgie avec trois blocs opératoires. L’hospitalisation part du 2ème jusqu’au 5ème étage, avec des cabines individuelles dont deux suites VIP et qui offrent toutes les commodités que l’on peut retrouver dans les meilleures structures hospitalières au monde.
Le Dr Dia de préciser qu’ils n’ont pas voulu faire les choses au rabais et que étant dans un environnement de services mondialisés, il est important d’être dans les standards reconnus et acceptés.
Pathologies
Essentiellement, il y a la chirurgie avec les trois blocs opératoires. Mais aussi un service de gynécologie et une maternité, sans occulter la pédiatrie. C’est le trépied sur lequel la structure est assise. Néanmoins, la clinique hospitalière Assiya compte aussi développer des activités connexes et satellites pour lesquelles des praticiens seront appelés à faire des prestations.
Bousculer l’ordre établi
« On doit travailler en synergie pour positionner Dakar et faire de notre capitale une plateforme connue et reconnue pour la qualité de ses soins et de ses infrastructures, ce faisant nous allons élargir le marché de manière globale ; d’autant que l’ouverture des marchés dans l’espace de l’UEMOA est un fait dans le domaine médical ».
Quels patients ?
« Il est certain, ajoute-t-il, qu’avec les innovations technologiques comme la télé-médecine, l’ouverture des marchés, l’existence de nombreuses écoles publiques comme privées de médecine et l’implication des bailleurs de fonds, il va de soi, que les prix ne pourraient que baisser. Aussi, les compagnies d’assurance et les mutuelles pourraient alors proposer des couvertures à des prix très compétitifs et permettre ainsi un accès massif de nos populations à des soins de qualité ».
« Si notre pays s’insère dans ce cercle vertueux, nous pourrons bâtir une économie dynamique de la santé à même de tirer la croissante aux cotés d’autres secteurs comme les mines, l’agriculture et les Tic », a conclu M. Dia.
Ibrahima Baldé
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