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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 12/04/2017 | Lire l'article original
Dakar : Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNDL) est en train de dérouler une stratégie d'accélération visant à enrayer le paludisme dans les "zones rouges" identifiées dans les régions du sud-est et du centre du Sénégal, a annoncé mercredi son coordonnateur, le docteur Oumar Sarr.
"Malgré les efforts consentis jusque-là, avec un taux de 98% de satisfaction des besoins, quelques poches nous posent toujours des problèmes. Dans notre prochain plan d'action, nous allons dérouler un programme pour enrayer ces district aux alertes encore rouges", a-t-il dans un entretien avec la rédaction de l'APS dont il était l'invité.
Il faisait le point des actions mises en œuvre par le PNLP, en perspective de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, prévue le 25 avril prochain à Kaolack (centre), sur le thème :"Encore, en finir de bon avec le paludisme".
Selon le coordonnateur du PNLP, les régions qui continuent à poser problème sont celles de Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Kaolack.
Dans ces régions, "le taux de couverture est de 98%, seulement les cas les plus fréquents de paludisme grave, proviennent de là", a signalé le docteur Sarr.
A en croire M. Sarr, cette situation rend compte d'impairs qui pourraient "non seulement porter atteinte aux objectifs de pré-élimination de la pandémie fixés en 2020" mais au-delà, "amener aussi à compromettre les objectifs de l'élimination de la maladie projetés en 2030".
Dans ces régions où la prise en charges des cas de paludisme grave est gratuite, le PNDL "compte renforcer davantage la communication et la sensibilisation pour le changement total des comportements face au fléau", a indiqué son coordonnateur.
"En termes de prévention et de prise en charge, nous avons les moyens nécessaires pour mener à bien nos activités, mais ce sont ces lieux où nous avons constaté le plus, de cas grave du paludisme", a ajouté M Sarr.
La persistance du paludisme dans ces zones est selon lui due à l'environnement et à la pluviométrie, à l'origine de la présence de moustiques vecteurs, ce qui n'est pas tout à fait le cas dans la région de Ziguinchor, caractérisée par une faible présence de la maladie à cause du "niveau de salinité de l'eau notée dans la mangrove".
"Nous allons adopter une stratégie district par district, en collaboration avec les relais, pour visiter domicile par domicile et prendre ensemble les dispositions contre ces manquements", a-t-il dit au sujet du plan d'action que le PNLP se projette de mettre en oeuvre.
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