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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 02/05/2017 | Lire l'article original
Les sages-femmes comptent profiter de la Journée internationale dédiée à leur corporation pour débattre notamment des conditions d’accueil dans les structures hospitalières, lesquelles sont décriées "tout le temps" par les patients, a indiqué la présidente de l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (ANSFES), Bigué Bâ Mbodj.
La Journée internationale de la sage-femme sera également l’occasion de se pencher sur les stratégies visant à baisser davantage le nombre de décès maternels, a-t-elle dit au cours d’un point de presse organisé en prélude à cette commémoration.
"Dans notre formation, on a été souvent formaté à prendre en charge les urgences. C’est pourquoi nous allons dans les temps forts de cette journée voir comment améliorer l’accueil qui a été tout le temps décrié", a souligné, Bigué Bâ Mbodj.
"Nous voulons nous impliquer dans l’amélioration de la qualité des services", en relation avec le thème retenu pour cette journée internationale, à savoir "Sages femmes, femmes et familles partenaires pour la vie".
Il est aussi prévu un panel sur "l’amélioration de la qualité des soins de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant", dans le cadre la journée scientifique que l’ANSFES organise le 5 mai, en présence de sages-femmes venant de toutes les régions du pays.
Selon Bigué Bâ Mbodj, "tout le mois de mai va être consacré à des activités pour comprendre le rôle et la place de la sage-femme dans la lutte contre la mortalité maternelle. Nous sommes des souteneurs des femmes et des familles avant la conception, la grossesse, l’accouchement et même jusqu’à la ménopause".
Dans cette optique, le docteur Dembo Guirassy de la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant note que "la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale passe par les acteurs clés que sont les sages femmes" qui "sont au cœur de ce combat".
D’après Mme Mbodj, la formation ne sera pas non plus en reste lors de cette rencontre.
Dans un contexte marqué par la création d’une "multitude d’écoles de formation, nous voulons en tant qu’association harmoniser la pratique sage-femme avec un panel sur le coaching des sages-femmes", a-t-elle indiqué.
Revenant sur la création de l’Ordre des sages-femmes et maïeuticiens du Sénégal dont la loi a été votée récemment à l’Assemblée Nationale, la présidente de l’ANSFES affirme que sa structure se trouve "dans l’obligation de mettre en place des organes en six mois".
A terme, l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal a pour ambition de mettre en place un projet dénommé "Un nouveau-né, un extrait de naissance".
SKS/BK
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