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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 22/05/2017 | Lire l'article original
Saly-Portudal (Mbour) - L'Initiative 5%, la nouvelle modalité de contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme initiée par la France en 2010, sera portée à 7 % en 2018, a annoncé lundi Christelle Boulanger, la responsable de ladite initiative.
"A partir de l'année 2018, nous serons à 25 millions d'euros par an", a-t-elle précisé à Saly-Portudal (Mbour, ouest).
Elle intervenait à l'occasion du Forum sous-régional de coordination et d'harmonisation de l'assistance technique aux organisations de la société civile d'Afrique francophone impliquées dans la mise en œuvre des programmes de santé publique.
L'Initiative 5% est une réponse de la France au diagnostic partagé par divers acteurs dans les pays francophones, montrant que ces derniers rencontraient des difficultés récurrentes pour accéder aux ressources du Fonds mondial, ou pour assurer la mise en œuvre des financements reçus.
Cette initiative est mise en œuvre sous la forme d'une contribution indirecte de la France au Fonds mondial, équivalente à 5% de la contribution globale française au Fonds chaque année, soit 18 millions d'euros par an, pour la période de 2014 à 2016.
Elle vise à répondre aux demandes en expertise technique des pays bénéficiaires des subventions du Fonds mondial, pour les appuyer dans la conception, la mise en œuvre, le suivi-évaluation et la mesure de l'impact des subventions allouées par le Fonds mondial.
"L'initiative vise surtout à permettre aux acteurs de la santé, qui ne sont pas institutionnels ou qui sont de la société civile, de comprendre les mécanismes du Fonds mondial et de pouvoir mettre en œuvre des projets qui contribuent à lutter contre les pandémies", a expliqué Mme Boulanger, "très satisfaite" des résultats obtenus grâce à ce fonds.
Elle a précisé que "c'est l'une des raisons pour lesquelles l'initiative va passer de 5 à 7% par an". Selon elle, "on s'est rendu compte qu'avec le temps, il y a une progression effective dans la qualité des documents que les pays soumettent au Fonds mondial, notamment de la qualité de la formation des acteurs de la réponse dans la lutte contre les pandémies".
Pour le directeur exécutif du Réseau pour l'accès aux médicaments essentiels (RAME), le Burkinabé Simon Kaboré, coordonnateur de la Plateforme régionale de communication et de coordination de la société civile pour le Fonds mondial pour l'Afrique francophone, la tenue de ce forum est à mettre en lien avec l'une des missions de la plateforme.
Celle-ci doit en effet contribuer à coordonner l'assistance de la société civile dans le cadre de la lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose.
D'après lui, le Fonds mondial reconnaît que des systèmes communautaires solides sont essentiels aux réponses efficaces au VIH, au paludisme et à la tuberculose ainsi qu'à la réalisation du droit à la santé des populations les plus touchées par ces maladies.
Afin de s'assurer que l'engagement du Fonds mondial en faveur de l'implication de la communauté est optimisé, des investissements "considérablement accrus" sont nécessaires pour que les communautés sur le terrain bénéficient d'un soutien adéquat pour se mobiliser efficacement, estime-t-il.
Le but est qu'elles puissent contribuer à la conception et à la mise en œuvre de programmes axés sur les déterminants sociaux.
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