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Sud Quotidien | Sénégal | 02/06/2017 | Lire l'article original
« Le Sénégal n’a pas atteint le seuil critique de malnutrition. Il est à 8%. Un chiffre en deçà des normes de l’OMS », a fait savoir docteur Maty Diagne Camara, chef de la division alimentation nutrition et survie de l’enfant. Toutefois, elle a précisé qu’« il faut noter des disparités dans certaines zones du Sénégal et une bonne coordination pour une meilleure prise de conscience doit être faite ». Des précisions données, hier, jeudi 1er juin, lors du lancement du plan stratégique alimentation et nutrition 2016-2020 du ministère de la santé et de l’action sociale.
Le Sénégal a lancé hier, jeudi 1er juin, le plan stratégique alimentation et nutrition 2016-2020 du ministère de la santé et de l’action sociale à Dakar. Un plan qui vise à réduire la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans de 21% à 16 % d’ici 2020. Mais, aussi à contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel des populations à travers la réduction de la malnutrition sous toutes ses formes et la promotion d’une alimentation saine.
Pour docteur Maty Diagne Camara, chef de la division alimentation nutrition et survie de l’enfant, même si le Sénégal n’a pas atteint le seuil critique de malnutrition qui est de 08%, il y a des disparités dans certaines localités du pays. « Même si nous ne sommes pas sur la liste rouge, cela ne veut pas dire que nous allons croiser les bras. Il y a des disparités dans certaines zones et il faut y renforcer la coordination », a-t-elle fait savoir.
Pour 2020, l’objectif du plan est d’arriver à 6% en 2020 et 5% au terme des objectifs du développement durable pour en faire partie. « Le plan stratégique alimentation et nutrition se fixe entre autres objectifs de réduire la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans en passant de 21 % à 16 % d’ici à 2020 et de réduire la malnutrition aiguë globale de 8 % à 6 % d’ici à 2020 », a avancé docteur Camara.
Pour l’atteinte de cet objectif, la division alimentation nutrition et survie de l’enfant compte miser sur le renforcement de la communication, la coordination des activités avec les différents programmes pour une meilleure prise de conscience des populations pour une alimentation saine et variée.
Avec un budget de 25 milliards de francs Cfa, la direction compte relever en plus du défi de la stratégie multi-sectorielle de la nutrition, le retard de croissance, le faible poids de naissance, l’état nutritionnel des femmes enceintes, le surpoids, l’obésité.
Denise ZAROUR MEDANG
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