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Sud Quotidien | Sénégal | 14/06/2017 | Lire l'article original
Le Sénégal est à 6,1 pour 1000 donneurs de sang. Un taux légèrement en dessus de celui édité par l’organisation mondiale de la santé (Oms) en 2015 pour ce qui est des pays à faible revenu, estimés à 3,9 pour 1000 donneurs. Une information donnée hier, mardi 13 juin, par le directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) le professeur, Pape Saliou Diop. Ce dernier a aussi renseigné que 13% des collectes de sang sont détruits chaque année au Sénégal à cause de non-conformité aux normes établies.
Les Sénégalais peuvent dormir tranquille. Il n’y aura pas de rupture de sang pour cette période de ramadan, car toutes les dispositions ont été prises pour emmagasiner le maximum de poches de sang. Cette assurance est du directeur du centre national de transfusion sanguine, le professeur, Pape Saliou Diop qui s’entretenait hier, mardi avec la presse en prélude à la journée du donneur qui sera célébrée ce mercredi. Pour ce dernier, même si le taux de donneur est encore faible au Sénégal, on peut s’en féliciter puisse qu’il dépasse légèrement le taux du dernier recensement de l’OMS qui fixe la barre pour les pays à faible revenus à 3,9 pour 1000 en 2015. « Il faut se dire que la sensibilisation a fait ses effets. Les gens viennent de plus en plus pour donner du sang » a-t-il fait savoir.
Pour ceux qui concernent les dons de sang, le professeur fait deux catégorisations : « il y a ceux dits familiaux, à savoir quand il y a une urgence, la famille se mobilise pour donner du sang. Dans les régions, ils représentent 40% des dons de sang contre 1% à Dakar. Le reste c’est conventionnel, basé sur le bénévolat ». Rien que pour cette année 2017, les estimations sont à 140 000 poches de sang. Un chiffre qui augmente d’année en année. « en 2014, nous étions à 69 295 dons, 2015 à 78540 et en 2016 à 86161. La demande est forte, il nous faut l’implication de tous » a-t-il soutenu.
Le professeur n’a pas aussi manqué de souligner que 13% du stock est détruit chaque année. « A cause de la présence de l’hépatite B et C dans le Sang, du VIH, de la syphilis et autres, le sang après un contrôle au laboratoire ne peut pas être utilisé pour les besoins de soin. Il doit, à cet effet, être détruit et cette perte représente 13% de nos stocks » avance-t-il. Et de poursuivre que même si les moyens sont très réduits, la plupart de leur collecte se fait en dehors du centre avec des équipes mobiles et dans chaque hôpital du Sénégal, un banque de sang y est installé en attendant les centres régionales de transfusion sanguine qui sont en construction comme de Matam en finition, de Louga en construction et de Saint Louis en réhabilitation.
Pour cette présente édition du donneur de sang, le thème sera axé sur les urgences : « don de sang dans les situations d’urgences. En situation de crise ou d’urgence, la réaction la plus naturelle consiste à dire : que puis-je faire pour aider ? » Le message secondaire consistera à dire : « donner du sang. Donner maintenant. Donner souvent. » Selon les organisateurs, cette campagne souligne le rôle que chacun peut jouer pour aider les autres dans les situations d’urgence en donnant de son sang. Elle montre aussi qu’il est important de donner du sang régulièrement afin que les réserves soient suffisantes avant une situation d’urgence.
Denise ZAROUR MEDANG
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