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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 30/06/2017 | Lire l'article original
La préservation de la santé de la femme passe par une meilleure prise en compte de certaines maladies chez les animaux, 60 % des maladies infectieuses étant causées par les zoonoses et donc d'origine animale, a souligné, vendredi, à Dakar, le docteur Papa Serigne Seck, coordonnateur de la plateforme nationale One Health (Une seule santé).
S'exprimant lors d'un atelier sur "la priorisation des maladies zoonotiques", dont il présidait l'ouverture officielle, le docteur Seck a évoqué "certaines maladies qu'il faut surveiller chez les animaux pour préserver la santé de l'homme".
Dans cette perspective, l'objectif de l'atelier est d'identifier "certaines maladies" dont certaines sont "d'importance vitale pour les populations" et pour lesquelles "il faut mettre le focus" sur la surveillance, a-t-il dit.
"Le résultat attendu est d'élaborer une liste commune de maladies zoonotiques à surveiller", a indiqué le coordonnateur de la plateforme nationale One Health, par ailleurs conseiller technique du chef du gouvernement sénégalais.
Le Sénégal signale-t-il fait partie de la cinquantaine de pays choisis par le gouvernement américain à travers le monde pour participer à la mise en œuvre du Global Health Security Agenda (GHSA), une initiative promouvant "une approche multisectorielle basée sur le concept 'One Health" (Une seule santé)".
Celui-ci consiste à amener "tous les secteurs de la santé humaine, animale et environnementale à travailler ensemble", dans le cadre d'une "forte synergie visant à renforcer à la fois la capacité mondiale et celle des Nations à prévenir, détecter et à répondre aux maladies infectieuses d'origine naturelle, accidentelle ou délibérée", a expliqué le docteur Seck.
Les zoonoses, des maladies et infections dont les agents se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l'homme, et vice-versa, "ont un énorme impact sur la santé et l'économie des pays", a pour sa part relevé le représentant adjoint intérimaire de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) au Sénégal, Reda Lebtahi.
Des études démontrent selon lui qu'entre un tiers et la moitié de toutes les maladies infectieuses humaines sont d'origine zoonotique.
S'y ajoute que "ces dix dernières années, environ 75 % des nouvelles maladies qui ont affecté l'homme ont été transmises par des animaux ou des produits d'origine animale", une situation qui "renseigne sur l'impérieuse nécessité" de prévenir, détecter et riposter au besoin face à ces zoonoses, Reda Lebtahi.
A ce sujet, "l'exercice de priorisation des zoonoses constitue une étape cruciale vers la synergie d'action des différents secteurs", en ce qu'il "va permettre, dans une approche multisectorielle, de hiérarchiser ces priorités afin de stimuler les investissements nécessaires et d'adresser de manière efficiente et conjointe les défis que posent ces maladies", a expliqué M. Lebtahi.
Selon lui, "l'importance de cet exercice a amené la FAO à s'engager depuis près de deux mois aux côtés des experts du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) de l'USAID et de la Task Force de la Primature", dans le cadre de la planification de cette rencontre.
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