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Sud Quotidien | Sénégal | 12/07/2017 | Lire l'article original
Les autorités nationales comptent porter de 21,2 à 45% le taux de prévalence contraceptive en 2020 a indiqué le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye. Il a présidé hier, mardi 11 juillet, les festivités marquant la Journée mondiale de la population qui a pour thème : « Planification familiale, autonomisation des populations, développement du Sénégal ».
Avec un taux de prévalence contraceptive de 21,2%, le Sénégal compte bien passer à la vitesse supérieure. Et selon le directeur de la Planification et des Politiques économiques, Pierre Ndiaye, qui était hier, mardi 11 juillet, à la célébration de la Journée de la population qui avait pour thème : « Planification familiale, autonomisation des populations et développement du Sénégal », « l’Etat s’est engagé dans un processus d’élaboration d’un nouveau Cadre Stratégique National de la Planification Familiale (CSNPF) pour la période 2016-2020. L’objectif national est de porter la prévalence contraceptive à 45% en 2020 ».
Selon Pierre Ndiaye, ce cadre à pour ambition de relever davantage le niveau de prévalence contraceptive et de réduire la mortalité infantile conformément aux recommandations du partenariat de Ouagadougou. « La mise en œuvre du Cadre stratégique national de la planification familiale 2016-2020 va s’appuyer sur une combinaison de stratégies majeures visant à améliorer l’offre et la demande de services de planification familiale », a-t-il ajouté. « L’accès à la planification familiale volontaire et sans danger constitue un droit fondamentale et une stratégie à la fois accessible et incontournable dans la lutte contre la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale », a-t-il ajouté.
Le Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) par intérim, Moussa Faye, a souligné que « 25 % des femmes actuellement en union ont des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. La prévalence pourrait atteindre 49% si tous ces besoins étaient satisfaits ». Moussa Faye relève, en outre, que « la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030 dépend, en grande partie, du niveau de respect des droits des femmes et des jeunes gens, notamment en termes de santé sexuelle et reproductive ».
Fatou NDIAYE
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