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Sud Quotidien | Sénégal | 30/11/2017 | Lire l'article original
Le taux de prévalence du VIH-Sida a baissé à tous les niveaux de la société. Selon les statistiques du conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), sur plus de 15 millions d’habitants, le taux de prévalence est très faible au sein de la population générale. Il est à 0,5% contre 0,7% lors des années antérieures. Parlant des décès annuels, le CNLS renseigne que 2200 sont enregistrés pour 41000 personnes qui vivent avec cette maladie.
Revenant sur les nouvelles infections par an, elles sont au nombre de 2500. Des résultats encourageants selon les acteurs de la riposte qui soutiennent : « qu’il y a encore du chemin à faire même si le Sénégal connait une baisse de 50% des nouvelles infections, la diminution de la prévalence du Vih au sein de la population générale, la diminution du nombre de décès mais aussi l’augmentation du nombre d’adultes mis sous ARV ».
Pour l’atteinte des 3(90) en fin 2016, le Sénégal dans sa riposte, a enregistré 41000 personnes vivant avec le VIH/Sida dont 21157 qui sont sous traitement ARV. Le diagnostic a donné 28311, avec un gap de 8589. Parlant de la suppression virale, 6143 ont eu charge neutre à savoir qu’ils ne peuvent plus transmettre la maladie.
Toutefois le gap reste énorme, car, 23744 sont en attente d’atteindre ce stade. Pour être au rendez-vous de 2020, le Sénégal doit, selon les acteurs de la riposte, diagnostiquer 36900 patients Vih, mettre 33210 patients sous ARV et obtenir une charge virale chez 29889 patients sous Arv. Pour la directrice exécutive du CNLS, le docteur Safiètou Thiam : « la décentralisation du traitement a été un grand atout dans ces résultats positifs. Cependant, notre grand problème reste les enfants à traiter. L’accès reste faible. Aujourd’hui, nous avons identifié quelques pistes pour reconnaitre ces enfants qui sont le plus souvent, des enfants, des personnes porteuses de la maladie. Nous avons réfléchi sur plusieurs pistes à savoir le dépistage familial, la recherche du VIH dans les structures de santé, quand l’enfant arrive avec un poids faible ou présente des symptômes qui peuvent conduire au VIH, mais aussi sensibiliser les sages femmes pour qu’elles suivent les femmes enceintes vivant avec le VIH mais aussi le Bébé jusqu’aux derniers examens ».
Rappelons que la prévalence, même si elle a connu une baisse à tous les niveaux de la société, reste très élevée chez les populations clés (Homme ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) :17,8%, Professionnelles de sexe 6,6% consommateurs de drogues injectables (Cdi) 9,2%). La féminisation de l’épidémie a atteint 60% et les disparités les plus élevées se trouvent au Sud du pays.
Denise ZAROUR MEDANG
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