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Sud Quotidien | Sénégal | 09/01/2018 | Lire l'article original
Les maladies chroniques non transmissibles sont les pathologies les plus fréquentes détectées lors des journées de consultations gratuites, de don de médicaments et de sensibilisations organisées par le Kurel Mafatiwoul Boushri, en partenariat avec le Réseau des cadres du Baol. Ces activités entrent dans le cadre de la célébration des 15 ans de séjour de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké à Diourbel.
Les maladies chroniques non transmissibles que sont l’hypertension artérielle, le diabète, les arthroses, les ulcères, les infections respiratoires aigues, surtout chez les enfants, sont les pathologies les plus fréquentes détectées chez les patients lors des journées de consultation médicales gratuites organisées dans le cadre de la célébration des 15 ans de résidence de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké à Diourbel. Le neuro-physiologiste, Pr Lamine Gueye, président de la Commission santé du Réseau des cadres du Baol déclare: « nous avons consulté environ 700 personnes de tout âge. Quand on fait le bilan des consultations menées par le Réseau des cadres du Baol à Diourbel et les environs, il y a la prédominance des maladies chroniques non transmissibles. Ce qui montre un changement de profil épidémiologie où les maladies infectieuses sont devenues moins fréquentes que les maladies chroniques non transmissibles. Ce qui constitue un véritable problème de sante publique. »
La prédominance de ces maladies s’explique, selon le Pr Gueye, par le « changement de mode de vie mais aussi l’alimentation. Les gens bougent de moins en moins. Il y avait beaucoup de populations paysannes rurales. Les femmes cherchaient de l’eau au puits. Les hommes travaillaient au niveau des cultures, marchaient pour se rendre au biveau, de leurs lieux de travail. Ce sont des activités physiques. Mais, par contre, les gens sont devenus sédentaires. Quand on continue à rester sédentaire et qu’on mange gras, qu’on mange sucré ou qu’on mange salé, les maladies chroniques s’installent. »
Pour éviter ces pathologies, il demande aux populations de changer de mode d’alimentation en mangeant moins salé, moins sucré, manger moins gras, mais aussi pratiquer l’activité physique. S’agissant de la conférence qu’il a animée la veille sur le cancer du sein, il soutient qu’une étude épidémiologie révèle que 6800 femmes sont touchées chaque année. Cela nécessite qu’on sensibilise, mais aussi insiste sur l’efficacité du dépistage pour réduire le taux de mortalité situé à 70%, a-t-il conclut.
Le président de la Commission sante du Réseau des cadres Baol, le Pr Lamine Gueye, n’a pas manque de saluer le soutien de l’Agence nationale de la grande muraille verte pour son appui en tentes pour ces consultations. Une équipe d’une vingtaine de médecins, composée de généralistes, d’un pédiatre, d’un dermatologue, d’un radiothérapeute et de deux sages femmes a été mobilisée pour les besoins de consultations gratuites et de don de médicaments, selon le coordonnateur de l’équipe médicale, Dr Serigne Mourtalla Gueye, médecin généraliste.
Adama NDIAYE
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