← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 02/02/2018 | Lire l'article original
L’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (Alma), dont l’objectif est de mettre fin à cette maladie en 2030, a récompensé, à Addis-Abeba, les six pays qui ont enregistré les meilleurs résultats. L’Alma a récompensé, lors du 30e Sommet de l’Union africaine, les six pays africains qui ont enregistré de bons résultats dans la lutte contre le paludisme.
Il s’agit de l’Algérie, des Comores, de Madagascar, de la Gambie, du Sénégal et du Zimbabwe. Selon un communiqué parvenu à la rédaction, ces Etats ont enregistré de fortes baisses des cas de paludisme. Ils se sont aussi distingués par leur leadership exemplaire dans la réduction des cas de paludisme, même si le progrès mondial et régional risque de perdre son élan.
Le document a souligné que les Prix d’excellence Alma 2018 ont été remis aux Chefs d’État de Madagascar, de la Gambie, du Sénégal et du Zimbabwe, des pays où le paludisme n’est plus l’une des premières causes de consultations. Le Président Macky Sall a, à ce titre, reçu le trophée décerné au Sénégal.
Par contre, le communiqué a relevé que, « même si les décès dus au paludisme ont chuté de plus de 60 % depuis 2000, le nombre de cas de paludisme a augmenté dans beaucoup de pays africains en 2016. Pour cette raison, « les progrès accomplis ces dernières années risquent de stagner », a-t-on averti, invitant à renforcer les efforts pour mieux « contrôler la maladie ». Mieux, « il est temps de consacrer des ressources aux programmes de lutte contre le paludisme », a déclaré le Premier ministre du Royaume du Swaziland, Dr Barnabas Sibusiso Dlamini.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a invité les Etats et les partenaires à accorder plus de financements à la lutte contre le paludisme. Les intervenants à la cérémonie de remise des prix ont exhorté les pays africains à « faire du financement de la lutte contre le paludisme une priorité en s’assurant que des outils qui sauvent des vies, tels que des médicaments, des moustiquaires imprégnées et des campagnes de pulvérisation, sont à la portée des familles ». Ils ont également demandé que l’on investisse dans la surveillance de cette maladie en renforçant des systèmes de santé. Pour le secrétaire général de l’Alma, Joy Phumaphi, « il faut faire ce travail de manière intelligente pour avoir une longueur d’avance sur les moustiques et le parasite responsable du paludisme ».
Eugène KALY
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux