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Sud Quotidien | Sénégal | 07/02/2018 | Lire l'article original
Nestlé Sénégal, en collaboration avec Nestlé Nutrition Institute Africa (NNA), a procédé hier, mardi 6 février, au symposium de clôture du Post Graduate Program in Pediatric Nutrition (PGPN) dans un hôtel de la place. A travers ledit programme qui a vu la participation de professeurs sénégalais émérites, 40 jeunes pédiatres ont reçu une formation de 7mois afin de renforcer leur connaissance en termes de prise en charge nutritionnelle des nourrissons et des jeunes enfants.
Dispensé par l’école de médecine de l’université de Boston, le Programme d’Etudes Supérieures en Nutrition Pédiatrique est une formation à distance sanctionné par un certificat destiné à renforcer la connaissance des jeunes médecins pédiatres en nutrition pédiatrique.
Prenant part à la rencontre, le professeur Saliou Diouf, agrégé de pédiatrie et nutritionniste et chef du service pédiatrie de l’hôpital Dalal Jamm, invite à instaurer des habitudes alimentaires saines chez les enfants. « Les schémas alimentaires suivis pendant les premières années de vie s’étendent dans l’enfance et l’âge adulte et forment la base des habitudes alimentaires futures. Par conséquent, il est important d’instaurer des habitudes et des schémas alimentaires sains tôt dans la vie de l’enfant », dit-il, avant d’ajouter : « Avoir une alimentation saine est essentielle pour assurer un apport suffisant de nutriments nécessaires à une bonne santé, croissance et développement; pour atteindre et maintenir un poids idéal ; et pour réduire le risque de développer des maladies chroniques et les cas de mortalité prématurée ».
Revenant, par ailleurs, sur le pourquoi du symposium, il ajoute: « cette session traite de l’importance de développer des habitudes alimentaires saines; de développement des préférences alimentaires chez les nourrissons et les enfants; du rôle de l’alimentation maternelle pendant la grossesse et l’allaitement, dans l’établissement des préférences alimentaires chez les enfants ; et du rôle de la diversification alimentaire dans la modulation des préférences alimentaires ».
Quant professeur Ndeye Ramatoulaye Diagne Guèye, pédiatre et néonatalogie de l’Hôpital pour Enfants de Diamniadio (HED), elle insiste sur une éducation en nutrition. Car selon elle « l’éducation et le conseil en nutrition sont utilisés pour fournir des conseils aux personnes sur comment développer ou modifier des pratiques et des comportements alimentaires afin de répondre aux besoins nutritionnels et d’améliorer l’état de santé ». Pour ce faire, Ndeye Ramatoulaye Guèye insiste sur l’importance de former en premier les pédiatres. « Malgré les avantages du conseil en nutrition,de nombreux médecins n’ont pas l’éducation ou la formation requise en nutrition médicale pour pouvoir conseiller leurs patients et assurer la considération de la nutrition parmi différents fournisseurs de soins de santé. Par conséquent, fournir aux prestataires de soins desantéunguide sur les conseils et éducation en nutrition est d’une importance capitale ».
Le chef du service de néonatalogie du centre hospitalier national Albert Royer de Dakar, professeur Papa Moctar Fall renseigne que les résultats de cet essai ont été concluants « ces résultats suggèrent que la farine de blé administrée pendant 6 mois aux enfants, a permis de corriger et de prévenir l’anémie ferriprive chez 54% des sujets investigués ».
Venue représenter le directeur général de Nestlé Senegal, Mame Pane Sakho, a salué l’initiative du groupe Nestlé qui a permis à plusieurs professionnels de santé de bénéficier de la formation. « Au Sénégal, une quarantaine de professionnels de la santé ont pu suivre cette formation 7 mois durant de façon très engagée, ceci grâce au soutien de Nestlé Nutrition Afrique. A ceux-là, on dénombre 800 autres pédiatres qui ont bénéficié de cette formation en Afrique Centrale et en Afrique de l’ouest ».
Les initiateurs du symposium ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, car pour M Serge Dzenkou, responsable régional de Nestlé Institute pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, « ils comptent mettre en place une plateforme digitale afin que celui qui est à Thiès ou à Saint-Louis puisse partager ses connaissances avec son homologue de Bouaké », conclut-il.
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