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Cameroon tribune | Cameroun | 23/02/2018 | Lire l'article original
Une campagne gratuite, lance mercredi au CHRACERH s'achève ce jour. Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) tient depuis le 21 février une campagne de dépistage des cancers féminins : sein, col et corps de l’utérus. Dans ce cadre, elles sont des centaines de femmes à avoir pris d’assaut les locaux de l’hôpital spécialisé dans la santé de reproduction pour bénéficier de cette opération.
« C’est la première fois que je fais le dépistage du cancer du col et du corps de l’utérus et du sein. L’examen s’est bien passé. Apparemment, je ne présente aucune anomalie. Mais, on ne peut pas être rassurée à 100% tant qu’on n’a pas le résultat du prélèvement », avoue une patiente, 52 ans.
« Cette campagne nous aide à limiter les risques liés au développement des cancers féminins. C’est une bonne initiative car beaucoup de vies pourront ainsi être sauvées », apprécie une autre patiente.
Il y a là les femmes de toutes catégories sociales, surtout les démunies. « Ce sont des maladies qui affectent beaucoup les femmes de nos jours. Quand vous allez dans les services oncologiques des hôpitaux, il y a beaucoup de femmes malades. Alors, si je peux me faire examiner, être éduquée sur les signes qui doivent alerter et protéger ma vie, pourquoi ne pas venir ? Je suis très contente de cette initiative », confie une autre patiente, bayam sallam, 45 ans. Mercredi, près de plus de 300 femmes ont été consultées.
Hier jeudi, elles étaient plus de 400. Pour les recevoir toutes, l’hôpital a pris d’importantes dispositions. Des chaises sont installées sous des tentes à l’extérieur, au-delà des salles d’attente climatisées à l’intérieur. Plusieurs box de consultation ont été aménagés pour fluidifier les opérations, de nombreux personnels médicaux mobilisés aussi.
« Nous avons dû penser une meilleure organisation car la campagne a tellement de succès que certains ministères ont même envoyé des listes de leur personnel féminin devant être dépisté. Du coup, nous avons ouvert des fiches pour l’enregistrement préalable des patientes de manière à éviter les bousculades et les querelles du premier jour », avoue le Pr. Jean-Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh.
Les cancers féminins représentent un problème de santé publique majeur pour lesquels les moyens de prévention primaire et secondaire actuels permettent de réduire la mortalité.
Grâce aux immenses progrès en matière de dépistage et de traitement, la majeure partie des cancers est aujourd'hui guérissable. De plus, les comportements de prévention, relativement aux règles d’hygiène de vie entre autres, sont mieux connus.
Yvette MBASSI-BIKELE
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