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Sud Quotidien | Sénégal | 24/02/2018 | Lire l'article original
Les néphrologues sont en congrès depuis hier, jeudi 22 février et ce jusqu'à aujourd'hui. Durant ces trois jours, ils vont se pencher sur la prise en charge des insuffisances rénales aiguës. A cet effet, le professeur Bocar Diouf, président de la société sénégalaise de néphrologie (Soneneph) a appelé les sénégalais au dépistage précoce de la maladie en faisant un contrôle médical très souvent afin de ralentir la maladie s'il en existe, vu qu'il y a 6000 cas pour l'année 2017 et qu'en phase terminale, le taux de décès est estimé à 100%
Une défaillance des reins reste un problème de santé publique au Sénégal. Cause de plusieurs maladies comme l'insuffisance rénale, la majorité des malades arrive à l'hôpital à une phase très critique de leur maladie. Le seul palliatif demeure la dialyse.
Pour le professeur Bocar Diouf, président de la société sénégalaise de néphrologie (Soneneph), plus de 6 mille nouveaux cas sont notés chaque année au Sénégal.
Des chiffres qui font froid au dos et devraient amener les autorités du Sénégal à autoriser la transplantation rénale après le vote de la loi, seul gage pour sauver plus de vies. « Le Sénégal est prêt pour faire de la transplantation rénale une réalité au Sénégal.
Des médecins et techniciens ont été formés en plus de ça, nous avons des partenaires avec des pays comme le Maroc, la Tunisie et la France », a fait savoir le professeur Diouf lors de l'ouverture de leur 3ème congrès, jeudi dernier à Dakar.
Et de poursuivre : « il y a eu des dérapages dans certains pays et au Sénégal, nous ne voulons pas vivre ça. Il y a plusieurs paramètres à prendre en charge dont l'accompagnement, le suivi pour faire la greffe ».
Avec le thème : « l'insuffisance rénale aiguë » qui peut se manifester sous diverses formes, les professionnels de la prise en charge de cette maladie ont appelé à un dépistage précoce quand on sait que les centres de dialyse sont largement inférieurs à la demande. « Aujourd'hui, seuls 2% des malades bénéficient de l'hémodialyse dans le privé comme dans le public.
Et en phase terminale, la mortalité est de 100% », fait savoir le professeur Diouf. Et de renseigner que le pays dispose de 15 centres sur l'étendue du territoire national et 20 autres centres sont en construction ou en phase de réception.
Ainsi, si l'on se fit au dernier recensement des personnes sous dialyse en 2017, le professeur Diouf a avancé qu'elles sont à 641 cas dont 319 dans le public, 273 dans le privé et 49 en dialyse péritonéale.
Rappelons que selon les estimations de l'organisation mondiale de la santé (Oms) dans 10 ans le taux de prévalence de la maladie risque d'augmenter et atteindre 17%.
Par Denise Zarour Medang
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