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Sud Quotidien | Sénégal | 13/03/2018 | Lire l'article original
Renforcer l’institutionnalisation de la santé communautaire et promouvoir des sources de financement locales pérennes pour l’amélioration des conditions de santé des populations. Voilà l’objectif du forum sur la santé communautaire qui se tiendra à Dakar, du 14 au 16 mars prochain. Plus de 500 participants sont attendus à cette rencontre qui va faciliter le partage d’expériences et de compétences sur la santé communautaire.
La santé communautaire reste une composante de la santé publique. Toutefois, la coordinatrice de la cellule santé communautaire, docteur Khady Seck, a avancé qu’elle reste une approche de résolution des problèmes de santé fondée sur l’engagement des communautés. Et la technicienne en santé communautaire Amy Mbacké de renchérir : « c’est la santé des populations par les populations ». Pour une meilleure prise en charge de cette branche de la santé, un forum sera tenu à Dakar du 14 au 16 mars courant. A cet effet, 500 participants venus du Sénégal et de la sous-région y prendront part, d’après docteur Seck. « L’objectif de ce forum est de faciliter le partage d’expériences et de compétences sur la santé communautaire en vue de favoriser un renforcement institutionnel de ladite branche » a-t-elle fait savoir.
Et de poursuivre : « le Sénégal accorde une priorité à l’accessibilité universelle à des soins de qualité sans exclusion. C’est pourquoi tous les départements ministériels, les programmes nationaux, la société civile, les collectivités locales, les leaders et acteurs communautaires sont invités à participer à l’événement ». Pour cette édition, la première, le thème retenu est l’institutionnalisation de la santé communautaire avec comme sous thème le financement pérenne du secteur.
Pour docteur Seynabou Faye de ladite cellule, « beaucoup de partenaires participent au financement de la santé communautaire. Seulement, ils sont du monde extérieur. Ce forum nous permettra de sensibiliser davantage les acteurs de développement local à s’y impliquer afin d’améliorer les conditions de santé des populations ».
Sur les axes stratégiques de la santé communautaire, les acteurs ont souligné avoir déroulé cinq points. Il s’agit du renforcement de l’intégration au système de santé, l’intégration des données issue des activités communautaires, l’amélioration de la qualité et l’élargissement de l’offre avec un personnel qualifié, le renforcement de la participation des communautés et des collectivités, la mise en place d’un système de gouvernance et un schéma général de mise en œuvre et enfin l’amélioration de la couverture géographique des soins. Sur ce dernier point, il s’agit d’assurer à tous les sénégalais l’accès au service de soin de base.
« Quand on parle de santé communautaire, on fait référence à la base avec les cases de santé qui sont des structures mises en place par les populations, les ONG où encore l’Etat. Dans ce cadre, il n’y a pas de personnel de santé qualifié comme c’est le cas pour la pyramide sanitaire. Ce sont des gens qui sont formés dans les structures de santé et qui retournent dans ces cases pour prendre en charge les premiers soins, notamment l’indentification des maladies », a avancé Amy Mbacké. Et de poursuivre : « les badiennes ngox, les matrones, les dispensateurs de soins abattent un travail satisfait ».
Santé communautaire de l’université de Bambey : Les diplômés enfin recrutés par l’Etat
Le recrutement dans la fonction publique des cadres en santé communautaire sortant de l’université Alioune Diop de Bambey (Uadb) est en passe de devenir une réalité. Selon la coordinatrice de la cellule de santé communautaire du ministère de la Santé et de l’Action sociale, leur dossier est sur la table du ministère de la fonction publique. Le problème est en train d’être résolu, non sans préciser que « Ce sont des acteurs indispensables dans la lutte pour l’accès aux soins pour tous »
Le syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), rappelons-le, avait signalé qu’ il y a environ 3 mille agents qui ont été oubliés lors des derniers enrôlements qui ont permis de recruter deux mille agents en 2014 et en 2017. Depuis la création de l’université en 2006, 11 promotions se sont succédées pour zéro recrutement dans la fonction publique ».
Denise ZAROUR MEDANG
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