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Camer.be | Cameroun | 27/03/2018 | Lire l'article original
Professeur, l'imagerie populaire sait que la cérémonie de diplôme a été un succès retentissant, satisfaite à votre niveau ?
Certainement, il y a eu des couacs comme dans toutes œuvres humaines. Par-dessus tout, nous sommes satisfaits. Satisfaits du fait que ces enfants qui attendent ces diplômes depuis 2013, ont enfin du sourire sur les lèvres. Ils sont enfin médecins, pharmaciens, chirurgiens dentaires, docteurs vétérinaires.
Nous avons vu une impressionnante présence des partenaires aussi bien privés que publiques, cela vous a certainement fait chaud au cœur ?
Nous sommes très honorés pour cette marque de confiance. Avoir ce panel de ministres de la République à cette cérémonie, ne peut que nous faire chaud au cœur. Nous profitons de cette occasion pour remercier les ministres Jacques Fame Ndongo, Jean Claude Mbwenchou, André Mama Fouda, Dr Taïga, le recteur de l'UYI, les responsables des différents ordres nationaux, S.E Augustine Fonka, gouverneur de la Région de l'Ouest, les autorités administrativesdu Département du Ndé, sous la conduite de Monsieur Haman Oumarou Wabi. Non sans oublier des parents et des lauréats qui ont massivement répondu présents.
L'UdM ambitionne de devenir autonome. Avez-vous tout ce qu'il faut ?
Les bâtiments qui sortent des terres l'illustrent à suffisance. Notre corps enseignant continue de se constituer. Nous sommes déjà à 68 par rapport à l'effectif de 2000 étudiants, vous voyez que le ratio est très bon. Même certaines grandes universités d'Etat n'ont pas ce ratio. Nous sommes en train d'implémenter une dynamique qui intégrerait la jeunesse, constituée des meilleurs de nos étudiants à qui nous devons passer le témoin de la relève.
Vous avez suivi ces lauréats durant leur parcours, est ce que vous êtes rassurés quant à leur capacité à capitaliser les enseignements reçus sur la montagne dite du savoir ?
Des premières promotions moins pléthoriques aux promotions actuelles, nous nous sommes engagés à distiller la même science, à utiliser les mêmes méthodes à l'effet de produire des diplômés irréprochables sur le terrain.
A quand la prochaine cérémonie du genre ?
Ce sera tous les ans maintenant. Nous avons réussi à baliser le chemin. Le ministère, notre tutelle académique qui est l'Université de Yaoundé 1 est avec nous, vous avez suivi le discours du Professeur Aurélien Sosso, recteur de l'UYI. Prochainement ça passera comme une lettre à la poste. Pour la petite histoire, nous n'espérions pas avoir dans la contingence, la promotion 2016-2017. Fort heureusement, nous avons engagé la procédure d'urgence et en une semaine, nous avons pu signer leurs diplômes. Un autre tableau qui illustre à merveille que la hiérarchie est avec nous.
Dans ce tableau idyllique, nous avons noté le cas des docteurs vétérinaires qui constitue le goulot d'étranglement, en ce sens qu'ils ont une difficulté à intégrer leur ordre. Est-ce que la présence de l'ordre à cette cérémonie est une preuve que le problème est réglé ?
C'est absolument réglé. Il leur fallait la prestation de serment, il fallait leurs diplômes. Au moins sur ces deux aspects, vous convenez avec moi qu'il n'y a plus de doute. Je crois dur comme fer que le problème est définitivement réglé. Tout le monde est content.
Par Alain Ndanga
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