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Gynécologie : la chirurgie endoscopique en partage

Cameroon tribune | Cameroun | 24/04/2018 | Lire l'article original

Les faits : Cinq cas pratiques ont marqué l’ouverture des travaux du congrès mondial spécifique hier à Yaoundé. Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) abrite depuis hier des ateliers pratiques. C’est dans le cadre du congrès mondial de chirurgie endoscopique en gynécologie qui se tiendra jusqu’au 27 avril prochain dans la capitale camerounaise.

Avant l’ouverture solennelle ce jour de ces assises placées sous le haut patronage du chef de l’Etat, Paul Biya, étudiants en médecine, internes, gynécologues, infirmiers et autres auxiliaires de santé sont venus toucher du doigt les réalités d’une technique que l’on dit révolutionnaire. A la manœuvre, de grands maîtres de différentes compétences venus d’Afrique du Sud, de Belgique, d’Iran, d’Inde, du Liban, entre autres.

Cinq cas pratiques pour permettre à ces spécialistes de démontrer leur savoir-faire, et surtout de transmettre leurs connaissances aux nombreux apprenants installés, un étage plus bas, dans l’amphithéâtre de la formation hospitalière. 47 ans, démunie, dame Amélie N., -appelons la ainsi pour besoin d’anonymat-, souffrant d’une excroissance tumorale dans l’utérus, constitue le sujet de Pr Bhaskar Goolab, chirurgien Sud-Africain spécialisé en laparoscopie, et de Dr Andreas Chrysostomou, gynécologue obstétricien du même pays.

Concrètement, il s’agit pour eux de procéder à une hystérectomie, ablation de l’utérus, sans ouvrir le ventre comme cela se fait dans la chirurgie classique. Sous l’œil des caméras, les médecins usent des voies génitales basses de leur patiente pour détacher minutieusement l’organe malade et le retirer du corps. Au bout de 45 minutes, la délicate opération effectuée sous anesthésie générale est terminée.

Dans un second bloc opératoire à côté, une autre équipe de chirurgiens procède à une myomectomie, opération consistant à enlever des myomes, par le même procédé. Des instruments de pointe miniaturisés, dont un endoscope, sont introduits par les voies génitales.

Les yeux rivés sur un écran, le chirurgien découpe les excroissances par petits morceaux avant de les faire sortir du corps de la patiente. Grâce aux équipements les plus récents fournis par les laboratoires Karl Storz, les gestes sont précis.

Selon les sommités scientifiques réunies cette semaine à Yaoundé, la chirurgie endoscopique est ce qui se fait de mieux actuellement dans la prise en charge des pathologies de la sphère gynécologique féminine.

Elle permet de traiter certaines formes de stérilité par la libération d'adhérences (accolements anormaux de tissus) formées autour des trompes, des affections des ovaires ou de l'utérus (ablation de kystes ou de fibrome), des grossesses extra-utérines, ablation de l'utérus pour des maladies bénignes ou cancéreuses.

Moins agressive et invasive que la chirurgie classique, elle provoque moins de lésions des tissus et se révèle peu gênante pour le malade, qui récupère plus rapidement. « En revanche, elle nécessite un appareillage important et coûteux, un personnel formé et des chirurgiens ou médecins entraînés. D’où l’importance de la tenue de ces travaux au Cameroun où plusieurs formations sanitaires sont en train de s’approprier la technique, au-delà du Chracerh où elle est en plein essor », a souligné Pr Bhaskar Goolab.

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