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Sud Quotidien | Sénégal | 20/04/2018 | Lire l'article original
L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a organisé hier, jeudi 19 avril, un atelier d’élaboration du manuel des procédures du réseau régional des laboratoires des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Il s’agit d’apporter une réponse harmonisée et régionale pour la prise en charge correcte des épidémies.
Pour oublier les conséquences de l’épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) avec 28631 cas enregistrés et 11315 décès, l’organisation ouest africaine de la santé (Ooas) est consciente des limites des systèmes de surveillance épidémiologique, de la riposte et des laboratoires. Ces derniers, constate l’Ooas, rencontrent des difficultés, notamment une insuffisance des capacités de diagnostic, des difficultés d’acheminement des prélèvements vers les laboratoires de référence entrainant ainsi un retard significatif dans le diagnostic et la riposte face à cette épidémie.
Pour apporter une réponse adéquate à la hauteur des enjeux, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a tenu hier, jeudi 19 avril, un atelier d’élaboration du manuel des procédures du réseau régional des laboratoires des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Il s’agit d’améliorer la qualité et l’accessibilité au diagnostic et de renforcer le contrôle des maladies à potentiel épidémique dans les pays membres de la Cedeao en s’appuyant sur des services de laboratoire de qualité. Pour ce faire, l’Ooas a décidé de procéder à l’élaboration d’un manuel des procédures du réseau régional des laboratoires des pays membres.
Pour le représentant du directeur général l’Oaas, Abdourahmane Sow, « le manuel de procédures nous permettra de définir les mécanismes de collaboration entre différents niveaux, d’harmoniser les stratégies de collecte, de diagnostic et d’échantillons et de définir un agenda. Ce sera un outil qui permettra d’avoir des postures harmonisées. Ce qui va faciliter la collaboration scientifique ». Avant de poursuivre : « à la sortie de cet atelier, nous aurons un manuel qui va décrire comment les gens vont travailler pour détecter les menaces précoces ».
Pour parer à toutes les éventualités et s’assurer d’une riposte adéquate pour protéger nos populations, le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Mamadou Ndiaye, estime que les « laboratoires doivent être mieux outillés dans le cadre de la recherche, du diagnostic épidémique, le transport sécurisé d’échantillons et d’échanges d’informations pour faire face à toute menace ».
Les participants à cette réunion vont définir les « protocoles de diagnostic des maladies à potentiel épidémique au niveau des laboratoires nationaux et régionaux de référence et établir les procédures de collecte et d’acheminement des échantillons biologiques ».
Ibrahima Baldé
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