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Sud Quotidien | Sénégal | 18/04/2018 | Lire l'article original
Selon Multilateral Initiative on Malaria (MIM), une nouvelle étude fait état d’un risque élevé de transmission du paludisme par transfusion sanguine en Afrique subsaharienne, lit-on dans un communiqué en date du lundi 17 avril dernier. Des études supplémentaires menées en Guinée équatoriale ont conclu que les technologies de dépistage utilisées couramment dans la région ne peuvent pas détecter les parasites présents dans la plupart des réserves de sang contaminées.
Selon Multilatéral Initiative on Malaria (MIM) qui a donné l’information, cette étude révèle aussi que « près d’un quart des réserves des banques de sang de certaines zones d’Afrique subsaharienne contiennent des parasites qui provoquent le paludisme ».
« D’après une autre étude portant sur les réserves de sang de Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, le taux de paludisme latent est bien plus élevé encore ; et, dans plus de 89 % des cas, les technologies de diagnostic utilisées couramment ne permettent pas de détecter l’agent pathogène », a fait noter la source. Et de signaler que « ces deux études ont été présentées à Dakar, au Sénégal lors de la 7e Conférence panafricaine sur le paludisme de l’Initiative multilatérale sur le paludisme (MIM) ».
L’Afrique subsaharienne, rappelons-le, est la région du monde la plus touchée par le paludisme, également appelé malaria. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 90 % des cas de paludisme se trouvent dans cette région. Pour parvenir à éradiquer le paludisme, tous les vecteurs de transmission de la maladie doivent être traités, y compris les banques de sang de la région.
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