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Sud Quotidien | Sénégal | 05/05/2018 | Lire l'article original
Le Sénégal n’a pas assez de neurochirurgiens, les médecins chargés spécialement de la prise en charge des victimes d’accidents. Prenant part hier, vendredi 4 mai, au lancement de la campagne 5 semaines pour la sécurité routière, le point focal Sécurité routière au ministère de la Santé et de l’action sociale, Binta Sène, a dit que selon les derniers estimations, ils sont au nombre de 11 seulement.
Le Sénégal n’a pas suffisamment de neurochirurgiens, des médecins qualifiés dans la prise en charge des personnes victimes d’accidents de la route. Au dernier recensement, indique le point focal Sécurité routière au ministère de la Santé et de l’action sociale, Binta Sène, ils étaient au nombre de 11. S’exprimant hier, vendredi 4 mai, à la cérémonie de lancement de la campagne nationale 5 semaines de sécurité routière, elle a aussi indiqué que le Sénégal dispose aussi de peu de travailleurs sociaux pour assurer le suivi psychologique des accidentés de la circulation alors que ces accidents tuent plus que la tuberculose, le VIH et d’autres maladies.
Binta Sène a aussi trouvé nécessaire la coopération entre les différents acteurs car, a-t-elle indiqué, la lutte contre les accidents de la route n’incombe pas uniquement à son département ministériel bien vrai que, selon elle, la santé joue un grand rôle dans la prise en charge des accidentés de la route. La présidente de l’Ong Laser international Awa Sarr a déploré pour sa part le fait que le risque de mourir d’un accident de la circulation en Afrique est le plus élevé dans le monde. « Nous avons une augmentation de 100% des morts due aux accidents de la circulation en l’espace de 10 ans », regrette-t-elle.
En initiant cette campagne nationale de 5 semaines de sécurité routière, Awa Sarr fait remarquer que l’objectif visé est de permettre une diminution des accidents de la circulation pour excès de vitesse. Cinq thèmes feront l’objet de sensibilisation tout au long de la campagne nationale 5 semaines de sécurité routière au Sénégal. Les facteurs d’accident, (vitesse, téléphone), les facteurs aggravants comme le non port de casque et la ceinture de sécurité seront abordés. Le port du casque de sécurité, l’utilisation des passerelles-piétons et la circulation des véhicules hippomobiles seront aussi au centre des préoccupations durant les 5 semaines de campagne.
Fatou NDIAYE
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