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Le soleil | Sénégal | 29/05/2018 | Lire l'article original
L'ambition du Sénégal, c'est d'éliminer la rage d'ici à 2030. L'atteinte de ce pari requiert l'élaboration d'un Plan national d'actions intégré. C'est tout l'objet de la tenue, hier, de l'atelier national pour l'élaboration d'un plan d'actions intégré pour le contrôle de la rage au Sénégal, selon l'approche « Une seule santé », organisé par la Fao.
La rage sévit de façon endémique, et pose un problème majeur de santé publique en Afrique. Face à la menace liée à la propagation de la maladie, l'Etat du Sénégal a élaboré un programme national de lutte contre la rage d'un coût de 764 millions de FCfa.
Ainsi, entre janvier et septembre 2017, ce sont 9.325 chiens domestiques qui ont été abattus et 23.542 chiens errants tués. En tant que pays bénéficiaire du Programme de sécurité sanitaire mondiale (Ghsa) en Afrique, le Sénégal, a indiqué le ministre de l'Elevage et des Productions animales, a aussi mené un processus national de priorisation des maladies zoonotiques selon l'approche « Une seule santé ».
Aminata Mbengue Ndiaye s'exprimait, hier, à l'ouverture de l'atelier national pour l'élaboration d'un plan national d'actions intégré pour le contrôle de la rage au Sénégal, selon l'approche « Une Seule Santé », organisé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), en partenariat avec le Haut conseil national de la sécurité sanitaire mondiale (Hcnssm) « Une seule santé » du Sénégal.
Pour elle, la lutte contre « la rage nécessite la combinaison de plusieurs outils et principalement la lutte contre la prolifération des carnivores errants, la vaccination, la sensibilisation-communication et la prise en charge des personnes exposées ».
La lutte contre la rage doit reposer, à son avis, sur un programme intégré avec la définition précise des activités de chaque secteur, un budget approprié ainsi qu'une collaboration étroite entre structures de recherches.
Le chargé de Programme à la Fao, Cheikh Guèye a, de son côté, souligné que ce plan national d'actions intégré permettra d'éliminer cette maladie à l'horizon 2030, à travers des « mécanismes adéquats ».
Pour sa part, le représentant de l'Association des maires du Sénégal (Ams), Oumar Bâ, a salué les efforts consentis par l'Etat pour lutter contre cette maladie. Le ministre de l'Elevage a enfin lancé un appel à tous les partenaires à soutenir le Sénégal dans la mise en œuvre du Plan national d'actions intégré pour le contrôle de la rage, selon l'approche « une Seule santé ».
Par S. Diam Sy
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