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Sud Quotidien | Sénégal | 06/07/2018 | Lire l'article original
Comme à chaque fin de Ramadan, le sang est en manque dans plusieurs structures sanitaires y compris au niveau du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui s’occupe de la collecte et de la distribution. Malgré le secours de la communauté chrétienne qui vient en appui en cette période, le sang reste insuffisant pour couvrir tout le Sénégal et pallier à une forte demande.
Dakar est à l’abri de sang. Mais qui sait, pour combien de temps ? Comme chaque année après le ramadan, le sang se fait de plus en plus rare. Les acteurs sont obligés de s’appuyer sur les leaders politiques, religieux et culturels pour faire réagir la population. L’amener à donner un peu de son sang pour sauver des vies. Selon le directeur du CNTS, le professeur Diop, Dakar n’est pas concerné par cette rupture.
« Des disparités sont notées dans le pays concernant le don de sang. Et le problème est plus crucial dans les régions où les donneurs se font rares ». Pour pallier à ces problèmes, des leaders d’opinions sont intervenus. Ainsi, avec la sortie de l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, la communauté catholique a pu prendre le relais durant cette période de ramadan afin de fournir du sang à la banque. Mais, malgré cette bonne action, le sang est resté une denrée rare. Au niveau de la communauté musulmane, les acteurs ne sont pas restés les bras croisés. Des dons nocturnes ont été organisés dans les quartiers de Dakar pour aider la banque de sang à survivre.
Pour le chef de service Promotion don de sang et activités sociales au CNTS, Diallo Dankhoumba Traoré : « nous avons presque chaque année, les mêmes difficultés. Après le mois de Ramadan, le stock baisse. Avant, on a eu à constituer un bon stock. Ce qui fait que le mois s’est déroulé normalement. Après la rupture du jeûne, nous avons eu à organiser des collectes de sang auprès des associations musulmanes. Mais, la demande est très forte ». Face à la forte demande surtout lors des accouchements dans les maternités ou en cas d’hémorragie on a besoin de sang pour sauver la patiente, l’alerte du CNTS sonne comme une lueur d’espoir pour les structures de santé. Une alerte qui a fait réagir le président de la République, Macky Sall, qui a appelé les Sénégalais à aller donner de leur sang. Selon le directeur du CNTS, le professeur Diop, rien que cette sortie du président de la République a fait réagir plus d’un. « Nous avons reçu 500 dons, ce samedi », dit-il.
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