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Sud Quotidien | Sénégal | 21/07/2018 | Lire l'article original
Au Sénégal plus de 10% des hospitalisations chez les enfants sont dues à des affections respirations. L’information est donnée par le Président de la société sénégalaise de pédiatrie (Sosedep), le docteur Ousmane Ndiaye. Ce dernier s’exprimait hier, vendredi 20 juillet lors de l’ouverture de leur 6ème congrès qui touche sur les pathologies respiratoires.
Le 6ème congrès de la Société sénégalaise de pédiatrie (Sosedep) est ouvert depuis hier, vendredi 20 juillet et ce jusqu’au dimanche 22 juillet. Sur le thème « pathologie respiratoire chez l’enfant », la société alerte. « Les affections respiratoires sont devenues un problème de santé publique. Au Sénégal, plus de 10% des hospitalisations chez les enfants sont dues à ces affections », fait remarquer le docteur Ousmane Ndiaye, président de ladite société.
Et de poursuivre : « la pneumonie concerne la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans estimée à 27% après les affections néonatales qui touchent 40% ». Pour le docteur Ndiaye, cela veut dire que pour atteindre les objectifs auxquels nos pays se sont engagés en matière de santé, il faudrait lutter contre ces affections respiratoires afin de réduire la mortalité qui lui est associée pour atteindre les objectifs assignés en 2030.
Au Sénégal malgré, des milliers d’enfants qui décèdent d’affections respiratoires, le docteur Ndiaye estime que beaucoup d’efforts ont été faits en matière de cette mortalité liée aux maladies respiratoires surtout la pneumonie. « Pendant plusieurs années les décès liés à cette maladie étaient très élevés, aujourd’hui, on remarque qu’à travers les statistiques qu’il y a moins de décès de pneumonie à cause de la vaccination qui a été introduite dans le programme élargi de vaccination », a-t-il rajouté.
Une préoccupation qui sera confirmée par le directeur de cabinet du ministre de la santé et de l’action sociale, le docteur Aloyse Waly Diouf. « Nous avons, dans le cadre des mesures préventives et des mesures incitatives, développer dans le (Pev) l’introduction de quatre antigènes pour prévenir ces maladies respiratoires dont le vaccin contre la pneumonie, l’haemophilus, la coqueluche et ces antigènes nous ont permis de réduire l’incidence de ces maladies respiratoires au Sénégal chez l’enfant », a-t-il déclaré.
Revenant sur les solutions à apporter pour lutter contre cette mortalité élevée chez l’enfant, le docteur Aloyse Diouf soutiendra : « ce qu’il faut aussi noter dans la prise en charge est que le ministère de la santé, travaille à développer davantage cette spécialité. Nous avons constaté qu’il y a un manque de pédiatres spécialisés au Sénégal et à cela, nous tentons de les régler avec les bourses de spécialisations octroyées à des médecins. Toutefois, il faut aussi souligner que le ministère fera tout son possible que les médecins qui vont sortir dans la fonction publique, aillent servir dans les zones les plus reculées pour régler les disparités qui existent en matière de soins ».
Pour rappel, les affections respiratoires selon la (Sosedep) sont très importantes. 1 million 500 milles cas sont enregistrés chaque année dans le monde avec 250 mille cas de décès.
Denise ZAROUR MEDANG
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