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Sud Quotidien | Sénégal | 19/07/2018 | Lire l'article original
La société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a fait savoir que les maladies respiratoires sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité très importante chez les enfants de moins de 5 ans dans le monde. Face à ces menaces, la société organise son 6ème congrès, du 19 au 21 juillet, sous le signe : « Pathologies respiratoires chez l’enfant ».
La société sénégalaise de pédiatrie (Sosedep) va tenir, du 19 au 21 juillet, son 6ème congrès, pour réfléchir sur une meilleure prise en charge des pathologies liées à l’enfant allant dans le sens de réduire la mortalité infanto-juvénile.
La Sosedep note une transition épidémiologique observée dans les pays en voie de développement avec l’émergence de ces maladies inflammatoires chroniques telles que l’asthme, la plus fréquente chez l’enfant. Elle est liée, selon les pédiatres, en grande partie aux perturbations de l’environnement. Au Sénégal, la Sosedep estime l’incidence de l’asthme de l’enfant à 10%.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Soseped a relevé que 1,5 million de décès/an sont aussi dus à la pneumonie qui est la deuxième cause de mortalité (27%) après la mortalité due aux affections néonatales (40%). Au niveau mondial, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), « plus de 300 millions de personnes sont atteintes d’asthme dans le monde dont plus de 50 millions en Afrique. Chaque année l’asthme tue environ 250 000 malades à travers le monde ».
Pour la Sosedep, chaque année, plus de 155 millions d’épisodes de pneumonies sont diagnostiqués à travers le monde. « La majorité survient dans les pays en voie de développement ; ceci malgré les progrès considérables réalisés notamment dans le cadre de la prévention et la prise en charge des cas au niveau de l’ensemble de la pyramide de santé en partant du niveau communautaire au plus haut niveau de référence », renseigne la source.
En ce qui concerne la tuberculose, la Soseped avance qu’elle demeure toujours une grande préoccupation de santé publique. « Elle fait partie des 10 premières causes de mortalité dans le monde. En 2016, 10,4 millions de personnes ont contracté cette maladie avec 1,7 million de décès dont 0,4 million ayant aussi le VIH », a-t-elle fait savoir. Et de poursuivre : « plus de 95% des décès sont recensés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En 2016, un (1) million d’enfants ont développé la tuberculose parmi lesquels 250 000 sont décédés. Il s’agit du premier facteur de mortalité chez les VIH-positives (40% des décès de séropositifs sont dus à la tuberculose). Par ailleurs, La tuberculose multi-résistante demeure une crise de santé publique et une menace pour la sécurité sanitaire ».
1er congrès de la (SOSEDEV) près de 200 participants attendus
Le premier congrès de la Société sénégalaise de Dermatologie-Vénéréologie (Sosedev) s’ouvre aujourd’hui, jeudi 19 juillet jusqu’au 21 juillet, sous le thème : « les maladies systémiques ». Les affections cutanées telles que les eczémas, l’acné et la dépigmentation cosmétique, feront l’objet d’une large discussion où il est attendu environ 200 participants essentiellement des professionnels de la santé originaires du Sénégal, de la sous-région et du Maghreb.
« Le choix de ces thèmes est motivé par leur fréquence mais également par leur morbi-mortalité et la difficulté de leur prise en charge », lit-on dans le communiqué. En effet, selon la Sosedev,les maladies systémiques tout comme les cancers cutanés sont des maladies chroniques non transmissibles et qui nécessitent une prise en charge multidisciplinaire, un plateau technique relevé et l’accès à de nouvelles molécules notamment les biothérapies ».
Pour la Sosedev,« les maladies systémiques sont le fait qu’elles interpellent pratiquement toutes les spécialités médicales tout comme les cancers cutanés qui interpellent dermatologues et oncologues ». La Sosedev rappelle que ce congrès sera aussi l’occasion de formation médicale continue avec l’animation d’ateliers sur l’allergologie, la démoscopie-trichoscopie, la biologie médicale et la cosmétologie. En plus d’une réflexion portant sur les pathologies, le moment sera aussi saisi, souligne le communiqué, pour rendre un hommage à l’un des pionniers de la dermatologie sénégalaise, le Pr Bassirou Ndiaye, choisi comme le Président de ces journées scientifiques mais aussi le Dr Waldemar Daluz, dermatologue libéral à Dakar décédé il y a quelques mois.
Pour rappel, la Sosedev est une Société savante créée le 25 octobre 2008, à Dakar. Elle regroupe des médecins spécialistes de la Dermatologie Vénéréologie et compte plus d’une cinquantaine de membres.
Denise ZAROUR MEDANG
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