retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



L'anémie, détectez-là tôt, soignez-là mieux ! - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Résurgence de la dengue au Sénégal : maladie traumatisante, épidémie de force 4 !

Sud Quotidien | Sénégal | 15/10/2018 | Lire l'article original

La dengue inquiète les populations dans plusieurs localités du Sénégal. Depuis quelques temps, elle a fait son apparition dans la région de Fatick avec trois cas. Présentement, au moins 23 cas de dengue ont été confirmés dans cette même région de Fatick (centre), suite à des tests sur 487 cas suspects, a révélé le médecin-chef de la commune, Mamadou Sarr en début de ce mois d’octobre. Une situation préoccupante pour le Sénégal. Retour sur cette maladie devenue petit à petit familière aux Sénégalais qui en sont à la quatrième apparition de l’épidémie.

La dengue est devenue un terme quelque peu familier aux Sénégalais. Avant l’apparition de la maladie, beaucoup d’entre eux l’ignoraient certes. Cependant, même s’ils en ont entendu parler, ils sont partagés sur les mécanismes de contamination et de propagation. Au Sénégal, la dengue est concentrée cette année dans la région de Fatick. Si au mois de septembre, 3 cas avaient été dénombrés, le nombre est passé à 23 cas au mois d’octobre. Selon le médecin chef de région de la localité relayé par l’Agence de presse sénégalaise : « suite à des tests sur 487 cas suspects, au moins 23 cas de dengue ont été confirmés et la moyenne d’âge des personnes touchées par la maladie varie entre 20 et 40 ans. La plupart sont des femmes ». Même s’il n’y a pas encore de décès de cette maladie, la maitrise du traitement n’est plus à démontrer. Pour le ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal, les populations doivent rester sereines. Le département ministériel d’Abdoulaye Diouf Sarr rassure que toutes les mesures sont prises pour lutter contre l’épidémie avant d’appeler les Sénégalais au respect des règles primaires d’hygiène.

La 4e épidémie de dengue au Sénégal

Le Sénégal n’en est pas à la première épidémie de dengue. Le 19 octobre 2017, la maladie s’est révélée au public dans la région de Louga. L’Institut Pasteur de Dakar avait ainsi confirmé le diagnostic de 9 cas de dengue sur un total de 24 prélèvements reçus respectivement les 6 et 12 octobre 2017 et qui avaient été effectués au poste de santé de Santhiaba, dans la commune de Louga, dans le Nord-Ouest du Sénégal. Les 27 et 28 octobre, deux autres cas confirmés ont été enregistrés dans la commune de Dahra, voisine à celle de Louga. Le 6 novembre 2017, les autorités sanitaires sénégalaises ont enregistré 79 cas confirmés sur 510 prélèvements testés : 70 à Louga, 6 à Dahra, 2 à Coki, 1 à Keur Moma Sarr. « Aucun cas grave n’est à ce jour noté. Tous les malades ont été pris en charge en ambulatoire », assurait le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Ce n’est pas la première fois qu’une épidémie de dengue est déclarée dans le pays. Il y en a eu en 1981, 1984 et en 2009, a confié à Africa Check le docteur Abdoulaye Bousso du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), une entité sous tutelle du ministère de la Santé et de l’Action sociale en 2017. A la date du 30 octobre 2017, un total de 232 patients suspects, pour 36 cas positifs (34 à Louga et 2 à Dahra), avaient été dénombrés par les autorités sanitaires sénégalaises. « Aucune complication n’a été notée chez ces malades, tous les patients diagnostiqués positifs se portent bien et ont repris leurs activités courantes », assurait le ministère de la Santé. Pour cette année 2018, le nombre est porté à 32 cas confirmés.

Symptôme de la dengue

Selon l’institut Pasteur, la dengue aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aèdes qui sont aussi responsables de la fièvre jaune. L’incidence de la dengue progresse actuellement de manière très importante, et celle-ci s’inscrit aujourd’hui au rang des maladies dites « ré-émergentes ». L’OMS estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500 000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 2,5% des cas. Deux milliards et demi de personnes vivent dans des zones à risque.

Manifestation de la dengue

La dengue « classique » se manifeste brutalement après 2 à 7 jours d’incubation par l’apparition d’une forte fièvre souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires et d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s’intensifient, des hémorragies conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses pouvant survenir avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La guérison s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours. La dengue classique, bien que fort invalidante, n’est pas considérée comme une maladie sévère comme l’est la dengue hémorragique qui est mortelle chez certains patients. Pour des raisons mal élucidées, le tableau clinique de la maladie peut évoluer selon deux formes graves : la dengue hémorragique puis la dengue avec syndrome de choc qui est mortelle. La forme hémorragique de la maladie, qui représente environ 1% des cas de dengue dans le monde, est extrêmement sévère : la fièvre persiste et des hémorragies multiples, notamment gastro-intestinales, cutanées et cérébrales, surviennent souvent. Chez les enfants de moins de quinze ans notamment, un état de choc hypovolémique peut cependant s’installer et entrainer des douleurs abdominales, et, sans perfusion, provoquer la mort.

Moyens de lutte

Selon l’institut Pasteur, il n’existe aujourd’hui ni traitement spécifique ni vaccin commercialisé pour combattre cette maladie, mais de nombreuses études multidisciplinaires sont en cours. Les seuls moyens de lutte existants sont le contrôle des moustiques vecteurs dans les zones concernées et la protection individuelle contre les piqûres de moustiques.

Denise ZAROUR MEDANG

Lire l'article original

Tous les articles

L'anémie, détectez-là tôt, soignez-là mieux ! - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

Se protéger de MPOX

img_produit

En septembre 2024 :

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

encart_diam_dafra
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_strides
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !