← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 10/10/2018 | Lire l'article original
La campagne Octobre Rose se poursuit. Après Rufisque, c'est au tour de Dakar d'accueillir une activité de sensibilisation et de partage avec les malades et accompagnants des personnes vivant avec le cancer du sein. Un moment choisi par la présidente de l'association sénégalaise contre le cancer (As2c), Mame Diarra Kébé, pour faire le plaidoyer pour la gratuité des médicaments.
« Le traitement est très lourd. Les femmes doivent bien s'alimenter avant et après la prise de médicaments », a soutenu la présidente de l'Association sénégalaise contre le cancer (As2c), Mame Diarra Kébé.
Et de poursuivre : « nous sommes venus partager avec les malades nos vécus, d'autant plus que beaucoup d'entre nous ont déjà souffert du cancer du sein ».
Mettant le focus sur la sensibilisation, la responsable de la mammographie de l'hôpital Le Dantec, Mme Cissé, explique : « la maladie n'est pas contagieuse. C'est une maladie qui peut être guérie. Il suffit juste de suivre son traitement ».
Selon elle, « les femmes arrivent ici à un stade très avancé. Ce qui rend difficile et coûteux le traitement ». D'où l'importance de la prévention dans le cas d'espèce.
Du coté des malades, vivre avec la maladie n'est pas une chose aisée. La chimiothérapie est très couteuse. « Toutes les trois semaines, je viens à l'hôpital pour une séance de chimio. Les médicaments sont très lourds à supporter.
Je me sens très mal après les prises », a avancé une malade en soin. Et de poursuivre : « je suis d'âge très avancé et j'aurais bientôt 80 ans. Je ne pensais pas qu'on pourrait avoir la maladie à cet âge ».
Revenant sur le coût du traitement, la dame souligne : « c'est nous-même qui achetons nos médicaments. Pour une séance, on peut arriver à 50 mille FCfa. Pour ma part, je ne me fais pas de soucis, car ce sont mes enfants qui paient le traitement, mais pour les autres, ce n'est pas évident ».
Au niveau de la maternité de l'hôpital, un service d'oncologie y est installé à savoir la sénologie. « Nous avons une unité de soin au niveau de la maternité qui traite uniquement les personnes souffrant du cancer du sein. Il y a deux médecins dont un professeur qui s'en occupe, aidé par le personnel de la maternité », renseigne Madame Cissé.
Par Denise Zarour Medang
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux