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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 05/12/2018 | Lire l'article original
Dakar - Le Sénégal peut d'atteindre les Objectifs de développement durable en ce qui concerne la mortalité infantile, a relevé la représentante résidente de l'UNICEF au Sénégal, Laylee Moshiri, insistant, pour ce faire, sur la nécessité de pérenniser les acquis en maintenant les tendances de baisse de cet indicateur.
Selon elle, "au niveau de la survie de l'enfant, la réduction de la mortalité infantile est, en soit, un indicateur de développement dans un pays et, sur cet aspect, on peut dire que le Sénégal a fait un très bon travail".
Dans un entretien accordé à l'APS, elle a fait savoir que la mortalité infantile ne relève pas uniquement d'une question de santé, mais de développement globale.
Elle traduit, à ses yeux, un indicateur de développement qui montre qu'il y a "des avancées majeures" pour sauver la vie des enfants en se basant sur l'immunisation.
Pour la prévention aussi, a-t-elle souligné, il faut relever la bonne prise en charge des maladies qui tuent les enfants tels que le paludisme, la diarrhée, les maladies respiratoires aigües, etc.
Sur la question de la nutrition des enfants, elle note aussi "d'importantes améliorations" en ce qui concerne la croissance même de l'enfant.
"La croissance a un effet sur la santé de l'enfant, sur son éducation et même sur sa mortalité", a encore dit la fonctionnaire des Nations unies dont l'organisation fête ce mercredi ses 60 ans de présence au Sénégal.
Elle a par ailleurs souligné les avancées sur l'accès de l'enfant à l'éducation avec "une nette amélioration" du taux d'inscription des enfants aussi bien dans le primaire que dans le secondaire.
"Nous avons aussi noté un bon pourcentage de filles à l'école. Il y a une bonne augmentation par rapport aux années passées", a-t-elle dit, précisant qu'il y a "un peu plus de parité".
De même, Laylee Moshiri salue "une importante avancée" sur la question des systèmes qui prennent en charge et qui s'occupent des enfants affectés par l'abus, l'exploitation, la violence, la négligence et qui ont besoin de protection spéciale.
"Pour répondre à ce type de demande, il faut un système articulé sur la façon dont l'enfant va être pris en charge et référencé d'un service à un autre", a-t-elle confié.
Il y a, dans ce domaine, dit-elle, de fortes avancées depuis l'adoption et la mise en place de la stratégie nationale de protection de l'enfant avec une tendance vers une approche systématique de prise en charge des enfants.
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