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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 13/12/2018 | Lire l'article original
Dakar - Le Partenariat de Ouagadougou (PO) a permis de vulgariser la planification familiale dans ses neuf pays d'intervention, dont le Sénégal, où, grâce à cette initiative, le taux de prévalence contraceptive est passé de 12 % en 2010 à 26,3 % en 2017, a indiqué le ministre sénégalais de la Santé et de l'Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
"Le Partenariat de Ouagadougou nous permet de mesurer les progrès réalisés et de hisser davantage la planification familiale dans nos pays", a souligné M. Sarr lors de la septième réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.
Cette rencontre se tient depuis mercredi à Dakar pour trois jours, sur le thème : "Les voies du succès du Partenariat de Ouagadougou pour 2020".
Le PO est une initiative lancée en 2011 pour amener un grand nombre de femmes à pratiquer la planification familiale, dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Au Sénégal, grâce au PO, plusieurs initiatives ont été prises, faisant de la planification familiale "une stratégie de lutte contre la mortalité maternelle", selon Abdoulaye Diouf Sarr.
La directrice de l'organe de coordination du Partenariat de Ouagadougou, Fatimata Sy, a pour sa part invité "les pays à faire vite et à faire plus", afin que les objectifs fixés en matière de planification familiale soient atteints d'ici à 2020.
"Les femmes et les filles doivent être au cœur de toutes les politiques. Au-delà de la planification familiale, il faut promouvoir la santé et les droits [des femmes] pour assurer les résultats du Partenariat de Ouagadougou", a proposé la directrice générale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre au ministère canadien des Affaires étrangères, Jennifer Goosen, venue prendre part à la réunion.
La première secrétaire de l'ambassade des Etats-Unis au Sénégal, Martini Boustani, affirme que son pays est "fier" d'avoir à soutenir le Partenariat de Ouagadougou, de ses débuts à maintenant.
Le PO est soutenu par les gouvernements, la société civile, les jeunes et le secteur privé de ses neuf pays d'intervention, mais aussi par des partenaires financiers.
Pour la nouvelle phase du partenariat, deux millions de femmes au total doivent utiliser les méthodes de planification familiale, dans les neuf pays concernés, d'ici à 2020.
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