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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 24/12/2018 | Lire l'article original
Dakar - Le professeur Daouda Ndiaye, chef du Service de Parasitologie et de Mycologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a salué lundi la masse critique de biologistes dont dispose le Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme.
"Cela est lié à un engagement réel du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) afin que le Sénégal ait une masse critique de biologistes qui vont pouvoir confirmer les résultats à tous les niveaux de la pyramide sanitaire", a-t-il dit.
"Le Sénégal est le pays où il y a le plus d'experts en microscopie du paludisme en Afrique", a-t-il assuré.
Il s'exprimait ainsi en marge de l'ouverture de deux cours internationaux de l'OMS d'accréditation des microscopistes du paludisme, financés par le PNLP.
Pr Ndiaye est le directeur de ces cours qui se tiennent du 24-28 décembre et du 31 décembre-4 janvier 2019.
"L'OMS va très prochainement faire en sorte que tous les pays qui veulent aller vers l'élimination du paludisme aient des microscopistes experts du paludisme", a indiqué Daouda Ndiaye, Directeur du Cours International OMS d'Accréditation ECAM.
Ces cours se tiennent depuis 2016 à Dakar et dans tous les pays francophones et lusophones endémiques du paludisme où le diagnostic est requis avant la prise en charge, pour, aussi bien le contrôle que l'élimination, a-t-il rappelé.
Ces cours ont été conçus "pour rehausser la qualité du diagnostic, parce qu'il était constaté que les traitements se faisaient sur la base d'un diagnostic présomptif, mais depuis 2010 l'OMS exige que seuls les cas confirmés dans des structures puissent faire l'objet d'un traitement", a-t-il expliqué.
De même, confie-t-il encore, sur le plan de la mortalité et de la morbidité, les rapports livrés aux pays auparavant n'étaient pas fiables.
"C'est pourquoi, l'OMS a jugé utile de renforcer les microscopistes des pays et de mettre en place un système d'accréditation qui leur permet d'avoir assez d'experts qui pourront valider les résultats au niveau national et au niveau régional", a précisé Daouda Ndiaye.
Un pays devra prouver qu'il dispose d'experts avant de s'inscrire sur la liste des pays en élimination, a-t-il relevé en substance, soulignant que si le Sénégal veut éliminer le paludisme avant 2030, "c'est maintenant qu'il faut s'y mettre pour être certifié".
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