← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 09/01/2019 | Lire l'article original
« Faire une recherche utile, adaptée aux besoins des populations et utilisable sur le champ », c’est le souhait de l’Association sénégalaise des professionnels de la santé publique (Aspsp). Selon sa présidente, le professeur Anta Tal Dia, des pistes ont été dégagées et les travaux seront orientés afin de combler des gaps dans le domaine de la santé pour le bien-être des populations. Des propos tenus hier, mardi 8 janvier, lors de leurs 2èmes journées de santé publique ouvertes à Dakar.
L’Etat est invité par l’Association sénégalaise des professionnels de la santé publique (Aspsp) à mettre à leur disposition les différents gaps qui freinent la réponse au sein des programmes de santé. Selon l’Aspsp) qui tient ses deuxièmes journées depuis hier, mardi, la recherche pourrait aider à combler ces gaps. « Au lieu que, nous chercheurs, nous axions nos sujets de recherche sur des thèmes individuels, nous avons demandé à la tutelle de partager avec nous les gaps au niveau des programmes qui pourront être comblés par des résultats de la recherche au niveau des thèses, des masters, doctorats », a confié la présidente de l’association, le professeur Anta Tal Dia.
Pour cette présente édition des journées dédiées à la santé publique, le thème général est axé sur l’utilisation des résultats de la recherche pour le renforcement du système de santé au Sénégal. Une préoccupation qui tient à cœur ces blouses blanches qui soutiennent : « notre ambition est de faire une recherche utile, adaptée aux besoins des populations et utilisable sur le champ ». Et la présidente de renchérir : « nous voulons faire une recherche opérationnelle, accessible et utilisée par le ministère pour améliorer les conditions de vie des populations. Ce que nous avons pu faire au sein de l’association, est d’identifier les sujets de recherche et de voir les défis les plus urgents que nous pourrons combler. Ce travail étant déjà fait, nous allons très bientôt investir ces pistes ».
Au niveau de la tutelle, le message est bien entendu. Selon le directeur de cabinet du ministre de la santé et de l’action sociale, Aloyse Waly Diouf, « l’objectif de la couverture universelle maladie est de veiller à ce que tous les individus puissent avoir accès au service de santé dont il ont besoin en prévention, promotion de la santé, traitement, rééducation et soins palliatifs à un coût moindre et un financièrement supportable. Sur ce cadre, la recherche s’inscrit dans cette dynamique et le ministère approuve la démarche ».
Du côté de l’association sénégalaise de la santé publique, la présidente s’est toutefois désolée du fait que parfois des résultats de recherche ne viennent pas à temps nommés. « Certes, ce sont des résultats intéressants, qui aident les universitaires mais qui ne sont pas utilisées pour la résolution immédiate des problèmes des populations. Pour éviter de telles situations, nous devons travailler en adéquation avec la tutelle », a déclaré le professeur Anta Tal Dia.
Denise ZAROUR MEDANG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux