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Cameroon tribune | Cameroun | 05/02/2019 | Lire l'article original
La reconstruction crânio-faciale est-elle à la portée de tous les Camerounais ?
Sur le plan géographique, du fait que ce type d'intervention nécessite un certain plateau technique et certaines compétences professionnelles, elles ne sont possibles pour l'instant que dans les villes de Yaoundé et de Douala, ceci dans des structures publiques (CURY, HCY, HGY...) ou privées bien équipées (Hôpital le Jourdain). Sur le plan financier, on ne peut pas se le cacher, la santé a un coût. Encore plus quand il s'agit d'une spécialité aussi lourde et sensible que la neurochirurgie, même s'il est vrai que pour les mêmes résultats, les interventions ici coûtent 30 à 50 fois moins chers que si elles étaient réalisées à l'étranger. Cependant nous avons bel espoir, qu'avec les nouvelles politiques de santé publique qui sont en train d'être mise en œuvre, la « santé pour tous » sera une réalité d'ici peu pour les Camerounais, y compris pour ce type d'intervention.
Est-ce que tous les soucis de la tête sont réparables ?
Malheureusement, non. Malgré les avancées de la science et spécifiquement de cette spécialité, dans certaines situations, il n'est pas possible qu'un geste chirurgical soit salvateur. Dans les pathologies traumatiques et en cas de traumatisme sévère, le patient peut décéder malgré le geste chirurgical ou garder des séquelles graves. Parfois dans des lésions cérébrales diffuses, un geste chirurgical n'est même pas indiqué car il n'améliorera pas le devenir du patient. Dans certaines pathologies non traumatiques, les indications se discutent au cas par cas, et parfois on est amené à poser un geste chirurgical juste pour améliorer la qualité de vie du patient sans influencer son devenir.
C'est dire qu'il est très important de protéger sa tête...
Effectivement. Notamment par le port d'un casque quand on est sur une moto ou une bicyclette par exemple. Le casque permet de prévenir les impacts directs avec crâne, de limiter efficacement les lésions sur le cerveau qui est l'organe le plus fragile et le plus vital de notre organisme et par conséquent, la gravité des symptômes des séquelles liés au traumatisme crânien. Ne jamais oublier que parfois, malgré une très bonne prise en charge après un accident, on peut décéder quand même ou garder des séquelles très graves, alors que ce aurait pu être évité tout simplement par port de son casque.
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