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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 19/02/2019 | Lire l'article original
Dakar - Le projet Sen-ethic va permettre de réduire les délais de traitement des autorisations de mise sur le marché, a révélé mardi le directeur de la pharmacie et du médicament, Professeur Amadou Moctar Dièye. "Il y a actuellement 4300 médicaments qui ont des autorisations de mise sur le marché. Mais, parfois les laboratoires s'impatientent. Avec ce projet, nous allons réduire ces délais pour permettre de répondre aux préoccupations des laboratoires qui veulent commercialiser des médicaments", a-t-il souligné.
Le Professeur Amadou Moctar Dièye s'exprimait lors du premier atelier de formation sur l'évaluation des dossiers de demande d'autorisation de mise sur le marché des médicaments à usage humain à l'intention des membres du comité d'experts qui en ont la charge.
Il a précisé que cet atelier "entre dans le cadre du projet Sen-Ethic exécuté par la Direction de la pharmacien et du médicament, le ministère de la Santé à travers le comité d'éthique, l'Institut de recherche et de formation en sciences de la santé (IRFS) et l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar".
"Le premier atelier va évaluer 100 dossiers. Il s'agit de sécuriser le médicament et réduire le délai de traitement des dossiers d'autorisation de mise sur le marché mais également de répondre aux préoccupations de la population, parce que si on ne valide pas le médicament, quelle que soit son efficacité, la population ne pourra pas l'utiliser.", a-t-il expliqué.
Selon lui, "en réduisant les délais, les populations vont avoir accès plus rapidement aux médicaments de qualité". D'ailleurs, signale-t-il "le délai peut passer de 1 an à 1 an et demi pour une autorisation de mise sur le marché d'un médicament".
Il précise que le projet Sen Ethic est financé dans le cadre d'un partenariat entre l'Europe et les pays en développement à hauteur de 200 millions de francs de CFA.
Cette rencontre qui se poursuit jusqu'au 22 février est destinée " aux experts qui sont chargés d'évaluer et de valider les dossiers pour proposer au ministre de la Santé l'octroi ou le refus d'une autorisation de mise sur le marché".
"Sans cette autorisation, aucun laboratoire ne peut vendre ses médicaments au Sénégal. Donc, ce sont ces experts qui vont dire que le médicament est bon ou il ne l'est pas. Nous faisons régulièrement des formations.
C'est une formation continue pour renforcer les experts par rapport aux nouveautés. Il y aussi de nouveaux experts à renforcer", a rappelé Amadou Moctar Dièye.
Pour le représentant de l'Institut de recherche et de formation en sciences de la santé (IRFS), Dr Badara Cissé, "ce projet a été initié pour essayer d'améliorer le cadre de la recherche, le système d'évaluation éthique".
"Nous allons aider la Direction de la pharmacie et du médicament à alléger le fardeau qui pèse sur ses épaules avec tout ce nombre de dossiers en souffrance", a-t-il ajouté.
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