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Surveillance épidémiologique : 75 % des maladies animales peuvent contaminer l’homme

Le soleil | Sénégal | 04/03/2019 | Lire l'article original

Des études ayant montré que 75 % des maladies émergentes peuvent contaminer l’homme, la Fao recommande alors une prise en charge intégrée de certaines maladies animales et humaines. Les zoonoses, telles que le virus H5n1 et la maladie à virus Ebola, influencent de plus en plus la transmission des pathologies à l’homme.

Au cours des dernières années, des études ont mis en évidence l’origine animale de certaines maladies humaines. Si l’on se réfère au document transmis à la rédaction, 60 % des 1400 agents pathogènes humains sont d’origine animale et 75 % des maladies animales émergentes peuvent contaminer l’homme. « La crise de la maladie à virus Ebola, en 2014, en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et, en 2018, en République démocratique du Congo, ainsi que les épizooties d’Influenza aviaire, hautement pathogènes, ont fini de démontrer l’importance de la faune dans la transmission des pathogènes. Cela traduit la pertinence de la mise en place d’un réseau de surveillance épidémiologique au niveau de la faune », a affirmé Cheikh Christophe Guèye, le chargé de programmes et assistant du représentant de la Fao au Sénégal. Il s’exprimait lors de l’atelier de « Partage et validation des travaux de l’étude relative à la contribution au système de surveillance des maladies animales par la mise en place d’un réseau d’épidémio-surveillance des maladies de la faune ».

En dépit de ces risques, le Sénégal a un système de surveillance plus solide pour la santé humaine que celle animale. « Au Sénégal, la surveillance épidémiologique est plus effective en santé humaine et au niveau des animaux domestiques. Le suivi épidémiologique des maladies animales au niveau de la faune sauvage, bien que prévu dans le Système national de surveillance épidémiologique (Snse), reste faible », indique le communiqué dans lequel on peut également lire que « les quelques rares cas de surveillances épidémiologiques, effectuées de manière officielle chez la faune sauvage, se font dans le cadre de programmes et répondent souvent à des préoccupations nationales et/ou internationales (grippe aviaire, peste bovine, Ebola, etc.) ».

Sur la base de ces insuffisances, les experts ont recommandé la création d’un Réseau épidémio-surveillance de la faune sauvage (Resfs). « Cet outil aura le mérite de prendre en charge le caractère particulier et spécifique de la faune dans le rapportage des maladies. Il va également participer, une fois opérationnel, à améliorer, à temps réel, le niveau de rapportage des informations liées aux maladies de la faune. Il sera mis à profit par les services en charge de la gestion de la faune qui vont asseoir un mécanisme de suivi, de détection, de rapportage continu des maladies au niveau de la faune sauvage et de réponse en cas d’apparition des foyers », recommandent les experts qui ont pris part à l’atelier.
Au regard des enjeux de la maîtrise des zoonoses, la Fao appuie le projet « Soutien au programme de sécurité sanitaire mondiale (Ghsa) dans la lutte contre les zoonoses et le renforcement de la santé animale en Afrique ». Ledit projet est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid).

I. SANE

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