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Le soleil | Sénégal | 07/05/2019 | Lire l'article original
Des néphrologues africains ont bénéficié de trois jours de renforcement des capacités sur les nouveautés de leur spécialité. Plusieurs thématiques allant de la néphrologie clinique à la transplantation rénale en passant par l’hémodialyse et la dialyse péritonéale ont été abordées.
La Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a abrité, du 2 au 4 mai 2019, le 2ème Cours international francophone de néphrologie. C’est la deuxième fois qu’il est organisé au Sénégal par le Comité scientifique de la Société sénégalaise de néphrologie (Soseneph) en collaboration avec la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation, la Société internationale de néphrologie et celle marocaine. L’objectif est de renforcer les capacités des néphrologues africains en service.
D’après le Pr Boucar Diouf, président du Comité d’organisation dudit Cours, la science avance vite. « Il est important que nous puissions avoir un cadre de formation continue en épidémiologie appliquée », a soutenu le chef du Service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il a reconnu que les néphrologues africains n’ont pas souvent la facilité d’accéder à certaines connaissances, faute de formation continue. « C’est pour cette raison que nous invitons, de temps à temps, les collègues qui ont de l’expérience à venir la partager avec les jeunes », a-t-il souligné. Selon lui, la néphrologie est une discipline à part parce que les néphrologues travaillent beaucoup avec les paramédicaux et sont proches des patients. « Un dialysé passe 12 heures par semaine parmi les néphrologues », a informé le praticien.
Cette session de Dakar a été aussi une occasion pour les néphrologues de renforcer les capacités des paramédicaux. « Nous avons, durant ce cours, parlé des nouveautés de la néphrologie, notamment la néphrologie clinique, l’hémodialyse, la dialyse péritonéale, la transplantation rénale, etc. », a indiqué le Pr Boucar Diouf. Il a ajouté que dans chaque pilier de la néphrologie, un certain nombre de cours ont été choisis afin de les partager avec les participants. « Nous avons parcouru les choses qui sont relativement nouvelles dans le domaine de la néphrologie », a-t-il indiqué.
En plus, « nous avons l’obligation de poursuivre la formation des étudiants puisqu’il y a des écoles de formation un peu partout, notamment au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et bientôt au Burkina Faso », a fait savoir le néphrologue. Selon lui, le Sénégal compte, aujourd’hui, 35 néphrologues, avec 4 Professeurs, dont 3 titulaires, sans compter les Assistants et les internes, alors qu’en 1992 il ne disposait que d’un seul néphrologue. « Nous avons fait du chemin, que ce soit dans la formation ou la mise en place des structures », s’est réjoui M. Diouf. A son avis, il reste quelques petits réglages au niveau des paramédicaux, car dans chaque hôpital régional, il y a un centre de dialyse. Mais, pour une bonne prise en charge des patients, il faut les rendre fonctionnels.
E. KALY
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