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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 16/05/2019 | Lire l'article original
Dakar - La prévention doit être repositionnée dans la politique sanitaire afin de permettre de relever le défi des maladies chroniques, a indiqué, jeudi, le ministre de la Santé et de l'Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. "En 2019, il va falloir repositionner la prévention, ce sera une forte stratégie pour relever le défi des maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension artérielle", a dit le ministre à l'ouverture de la revue annuelle conjointe nationale de son département.
"Il faut également renforcer la coordination entre le niveau central et le niveau opérationnel", a-t-il ajouté. Il a précisé que la RAC 2019 constitue donc un point de passage vers la mise en œuvre du nouveau Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019 - 2028).
Cette revue, a expliqué le ministre, "se tient aussi dans le contexte du passage aux budgets programmes, avec des exigences d'efficacité, d'efficience, de responsabilité, d'imputabilité et de reddition des comptes".
"C'est une occasion de débattre des performances réalisées dans le secteur, mais aussi des contraintes que nous avons rencontrées durant l'année dernière", a t-il souligné.
Pour M. Sarr, "la réforme instituant les Comités de développement sanitaire a été aussi un moment phare de l'année 2018".
"Cette réforme engagée depuis plus d'une décennie est aujourd'hui effective avec l'adoption du décret n°2018 - 35 du 05 janvier 2018 portant statut-types des comités de Développement sanitaire", a-t-il soutenu.
Il a rappelé que le Sénégal "s'est inscrit dans la dynamique du renforcement en nombre et en qualité des ressources humaines".
"Dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle, le nombre de postes de santé composés du couplet infirmier - sage-femme+ est passé de 40% en 2015 à 80% en 2018", a t-il indiqué.
Pour le ministre de la santé, "l'analyse des performances de notre système de santé montre que d'importants progrès ont été réalisés en 2018, en ce qui concerne notamment les normes en personnel qualifié, la couverture en équipements, les accouchements effectués par du personnel qualifié, la mise sous ARV des patients VIH".
Ces performances touchent également la couverture des Maladies tropicales négligées, l'offre de service en imagerie, le nombre de personnes détentrices de cartes d'égalité des chance, le nombre de bénéficiaires couverts par les mutuelles de santé.
Cependant, a noté le ministre, "des défis importants restent à relever, en particulier dans la mortalité néonatale, l'achèvement en CPN, la guérison des enfants malnutris, la prise en charge des maladies chroniques, celle des urgences, la prise en charge des malades mentaux et déficients intellectuels, la prise en charge de la pathologie rénale".
Parlant de l'institutionnalisation du suivi des politiques publiques, le représentant du minstère de l'Economie, du Plan et de la Coopération, Bassirou Diop, a souligné que "c'est une exigence dans le cadre du Plan Sénégal émergent".
Il a expliqué que "cela participe à l'entretien du dialogue et à l'amélioration de la santé des populations".
Pour la représentante résidente de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Lucie Imboula, "la revue permet d'apporter des corrections adéquates". Selon elle, "le système de santé a besoin des espaces de communication".
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