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Sud Quotidien | Sénégal | 23/05/2019 | Lire l'article original
Selon un rapport paru au mois ce mai et conduit par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), le Sida au Sénégal est responsable de 1804 décès en 2017. Cependant, il fait remarquer que le plus haut taux de prévalence du VIH au second échelon administratif du Sénégal était d’1,5% dans le département de Kolda. Le taux le plus bas était de 0,3% dans le département de Thiès selon la même année. L’étude a aussi montré que le plus grand nombre de personnes âgées de 15 à 49 ans vivant avec le VIH (PVVIH) réside dans le département de Dakar.
Malgré les progrès rapides de la thérapie antirétrovirale depuis l’an 2000, le sida demeure la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne, selon les données du rapport de la Charge mondiale de morbidité de l’OMS. Au Sénégal, une étude conduite par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), montre que le sida est responsable de 1804 décès en 2017. Cependant, les mêmes données ont aussi révélé une variation de la prévalence du VIH aux niveaux provinciaux et locaux.
En 2017, selon ladite étude, le plus haut taux de prévalence du VIH au second échelon administratif du Sénégal était d’1,5% dans le département de Kolda. Le taux le plus bas était de 0,3% dans le département de Thiès. L’étude indique aussi que le plus grand nombre de personnes âgées de 15 à 49 ans vivant avec le VIH (PVVIH) réside dans le département de Dakar.
« L’étude, conduite par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), institut de statistique sur la santé publique à l’Université de Washington, est la première à cartographier de manière compréhensive la prévalence du VIH chez les adultes âgés de 15 à 49 ans à un niveau granulaire, territorial, pour l’ensemble des 47 pays d’Afrique subsaharienne. Les résultats mettent en évidence une forte variation dans la prévalence, ainsi que des évolutions de cette prévalence dans le temps à l’intérieur de chaque pays », a fait remarquer l’auteur dans un communiqué.
Et de soutenir concernant l’objectif de cette étude qui est de « changer la trajectoire du VIH / SIDA en Afrique implique de continuer à rechercher de meilleurs moyens de connaître l’épidémie. Cette publication permettra aux législateurs et aux prestataires de soins de localiser plus facilement les points névralgiques du VIH/SIDA aux niveaux nationaux et locaux, et aidera à guider un investissement raisonné des rares ressources disponibles pour l’établissement de diagnostics, la prévention et le traitement », explique John Nkengasong, directeur du Centre africain de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Denise ZAROUR MEDANG
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