← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 28/05/2019 | Lire l'article original
Diourbel - Le service régional de Commerce de Diourbel dit avoir dénombré à Touba "plus de 250 dépôts de vente" pour "plus de 35 pharmacies régulièrement installées". "Les médicaments font aussi partie des dossiers de Diourbel. A Touba, on peut décompter plus de 35 pharmacies régulièrement installées et plus de 250 dépôts de vente de médicaments qui officient publiquement et ne sont pas inquiétés", a déclaré mardi le responsable du service régional du commerce, Amadou Touba Niane.
Il s'exprimait au cours d'une visite de courtoisie de la ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises Assome Aminata Diatta dans les nouveaux locaux du service régional du commerce de Diourbel, après la cérémonie d'incinération de produits impropres à la consommation dans le département de Mbacké.
Selon M. Niane, il faut "une réponse globale" à la question de la vente illégale de médicaments dans la ville de Touba, à travers une lutte devant impliquer "tous les départements ministériels concernés, notamment la santé, les forces armées, le ministère de l'Intérieur".
"Le médicament est défini comme un stupéfiant que la police aujourd'hui encadre", a noté le responsable du service régional du commerce de Diourbel.
En attendant que la question soit tranchée par les personnes indiquées, il a dit que ses services ont pris les devants pour retirer des circuits de distribution "toutes les boites frappées par les dates limites d'utilisation lors des grands évènements pour enrayer les velléités de présence de ces produits".
A en croire Amadou Touba Niane, cette "présence dissuasive", a permis à ses services de retirer en 3 ans d'opération près de 2084 articles pour une valeur de plus de 2 millions de francs CFA.
Il signale qu'en parallèle, le service du commerce a mené des opérations de contrôle dans les pharmacies hospitalières de la région, au sein des districts sanitaires et des postes de santé.
"Nous avons parfois été confrontés à des résistances car ils disent que nous n'avons pas le droit de les contrôler de la sorte alors que juridiquement, nous avons le droit", a-t-il fait savoir.
Le ministre du Commerce et des PME Aminata Assome Diatta a salué les actions quotidiennes de ce service, notamment au niveau des établissements sanitaires.
"Ce que vous avez commencé avec les hôpitaux, les textes nous donnent cette compétence, malheureusement nous ne faisons pas le travail à ce niveau, en tout cas pas assez", a confirmé la ministre.
Elle assure que son département a un droit de regard sur plusieurs secteurs d'activités dont celui-là en particulier.
"Si nous ne le faisons pas, nous allons de plus en plus perdre des pans importants de notre compétence. Nous avons le devoir de protéger (... ) le patient qui est un consommateur de service", a indiqué Mme Diatta.
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux