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Sud Quotidien | Sénégal | 01/06/2019 | Lire l'article original
La Journée mondiale de l'hygiène des mains a été célébrée dans les locaux de l'hôpital régional Heinrich Lukbe de Diourbel. Le choix dudit établissement s'explique par le taux jugé satisfaisant de l'enquête sur les infections nosocomiales au niveau de la structure, en somme les infections contractées en milieu de soins.
C'est l'hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel qui a été choisi pour abriter la Journée mondiale de l'hygiène des mains. Le but de cette journée est de sensibiliser le personnel médical sur l'utilité de la propreté des mains en milieu de soins. « Il s'agit de laver les mains quand elles sont sales », selon Dr Fatima Mary Konaté, adjointe au médecin-chef de région chargé du bureau immunisation et surveillance épidémiologie.
Une enquête menée en 2018 révèle que sur 78 patients patients hospitalisés, il y avait seulement 3 infectés. Le Directeur de l'hôpital régional Heinrich Lukbe Dr Elhadji Amadou Dieng veut faire de sa structure un exemple dans la lutte contre les infections nosocomiales. L'hôpital régional Heinrich Lukbe dispose d'une division chargée de l'hygiène hospitalière. Le coordonnateur du Programme national de lutte contre les infections nosocomiales, Dr Ndèye Ndella Ndiaye Konaté, explique : « l'hygiène hospitalière est fondamentale. Dans nos structures hospitalières, on a mis en place un programme de lutte contre les infections nosocomiales et dans toutes les structures des comités de lutte nosocomiales.
Pour se faire, il faut des gens formés, des spécialistes en hygiène hospitalière. C'est vrai, nous avons certains spécialistes qui sont là et qui ont fait des formations de formateurs. Mais ce serait bien qu'on puisse instaurer au niveau du Sénégal une formation diplômante en hygiène hospitalière comme en pédiatrie comme en gynécologie. Il faut qu'on puisse avoir ces filières aussi bien chez les médecins que chez les para-cliniques de l'Endss.
La tenue est importante dans le cadre de l'hygiène hospitalière. Le ministère est en train de faire du travail pour identifier le personnel par les blouses et un codage couleur pour qu'on sache qui est qui et qui travaille et même avec des badges ».
Et d'ajouter : « le ministre a inscrit la démarche qualité comme une priorité. Et dans la démarche qualité, on est obligé de faire des audits. On est en train de faire des audits pour les décès maternels mais on n'a pas encore un audit pour les autres causes. Et sous peu, on va y arriver pour pouvoir situer les responsabilités, pour voir les disfonctionnements, pour pouvoir les corriger parce qu'il faut mieux prévenir que guérir. C'est parfois lié aux équipements, au matériel mais parfois c'est simplement lié à la pratique professionnelle ».
Par Adama Ndiaye
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