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Sud Quotidien | Sénégal | 01/06/2019 | Lire l'article original
La journée mondiale de lutte contre le tabac a été célébrée hier, vendredi, sous le thème « le tabac et la santé pulmonaire ». Selon l'OMS, « plus de 40% de tous les décès liés au tabagisme sont des maladies du poumon comme le cancer, les maladies chroniques respiratoires et la tuberculose ».
Au Sénégal, le coordonnateur du programme national de lutte contre le tabac, docteur Oumar Ba a souligné que la consommation du tabac est très précoce dans le pays et que 1/5 des garçons contre 1/6 des filles fument.
Chaque année, le 31 mai est célébré la journée mondiale de la lutte antitabac dans le monde. Une occasion pour l'Organisation mondiale de la Santé (Oms) et ses partenaires de renforcer la sensibilisation sur les effets nocifs et mortels de l'exposition au tabagisme ou à la fumée des autres, et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit. Pour cette présente édition, à travers le thème « le tabac et la santé pulmonaire », l'organisation mondiale de la Santé (Oms) a braqué les projecteurs sur les dégâts causés à la santé pulmonaire qui, selon elle, plus de 40% de tous les décès liés au tabagisme sont des maladies du poumon comme le cancer, les maladies chroniques respiratoires et la tuberculose.
Au Sénégal, les acteurs n'ont pas été en reste. Très présente dans la lutte avec une loi anti-tabac depuis 2014, la direction de la prévention du ministère de la santé et de l'action sociale a tiré un bilan qu'elle considère comme « positif ». Il s'agit du changement des étiquettes au niveau des paquets de cigarettes, l'interdiction de la cigarette aromatisée, l'interdiction de parrainage et de publicité, la campagne de distribution de signalétique d'interdiction de fumée ainsi que la formation des forces de défenses et de sécurité. Docteur Ndiaye soutient que « le Sénégal est sur la bonne voie ».
Pour le coordonnateur du programme national de la lutte contre le tabac, le docteur Oumar Ba, « 82 à 85% des cancers ont un lien avec le tabac, 60% de tous les décès par bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui est un groupe de maladies chroniques systémiques d'origine respiratoire, sont dus au tabac et 13% de survie est de 5 ans ». Docteur Ba a aussi renseigné qu'au Sénégal, « les gens commencent à fumer à 13 ans voire 15ans ». Selon le coordonnateur du programme national de lutte contre le tabac, « chez les garçons, 1/5 fume tandis que chez les filles, c'est 1/6 ». Une situation qui pose la problématique du renforcement de la lutte contre le tabac surtout chez les sujets jeunes.
Ainsi, l'OMS exhorte les pays à lutter contre l'épidémie du tabagisme par une pleine mise en œuvre de la Convention cadre pour la lutte antitabac et par des politiques comme la réduction de la demande, grâce à la taxe et à la multiplication des endroits où il est interdit de fumer. Pour le directeur de la prévention, docteur Ndiaye du ministère de la santé et de l'action sociale du Sénégal, l'une des perspectives réside dans « le renforcement du plaidoyer et l'augmentation de la taxation plus forte du tabac conformément à la Cclat en s'appuyant sur les études conduite par le comité de pilotage des nations sur les aspects économiques de la lutte anti tabac ». Toutefois, il a estimé que le Sénégal doit trouver des fonds pour le financement de son plan stratégique de lutte contre le tabac et aller dans la mise en place d'un centre de sevrage du tabagisme.
Par Denise Zarour Medang
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