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Le soleil | Sénégal | 30/06/2019 | Lire l'article original
Le Centre régional de formation, de recherche et de plaidoyer en santé de la reproduction (Ceforep) a présenté, vendredi 21 juin, à Dakar, les résultats de l’enquête de suivi des acceptantes de Méthodes contraceptives à longue durée d’action (Mlda). Les résultats ont révélé que, malgré l’adhésion des femmes à ces méthodes, les effets secondaires constituent une véritable problématique.
Les Méthodes contraceptives réversibles à longue durée d’action (Mlda), y compris les implants sous-cutanés et les Dispositifs intra-utérins (Diu), ont commencé à changer radicalement la planification familiale volontaire en Afrique.
Les résultats de l’enquête de suivi des acceptantes de ces méthodes contraceptives, menée dans les régions de Dakar, Diourbel, Kaffrine et Thiès par le Centre régional de formation, de recherche et de plaidoyer en santé de la reproduction (Ceforep), l’ont confirmé.
Selon le responsable des Etudes et de la Recherche au Ceforep, Dr Mouhamed Diadhiou, l’étude a révélé que les 3/4 des femmes tiennent à leur contraception une fois qu’elles ont choisi leur méthode. Celles qui ont eu à changer de méthodes représentaient seulement 4 % de l’effectif ciblé.
Cependant, malgré la popularité et l’utilisation grandissante des Mlda, Dr Diadhiou a révélé que les besoins non satisfaits et le taux de grossesses non désirées restent toujours élevés. Aussi, l’étude a identifié une série de facteurs contribuant à l’arrêt d’utilisation des Mlda. C’est pour ces raisons qu’il a préconisé des stratégies réactives et efficaces pour assurer un accès élargi à une vaste gamme de méthodes incluant le suivi, la gestion des effets secondaires et les retraits.
A l’en croire, une meilleure compréhension de ces facteurs et de leur interaction est indispensable. Elle pourrait éclairer les directives et les approches en matière de prestation de services de routine.
Cette étude a été dirigée par le Ceforep en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, Fhi360 et Marie Stopes international. Elle a concerné des femmes âgées entre 15 et 49 ans et des mineures émancipées âgées de 15 à 17 ans et mariées.
Ces dernières avaient choisi volontairement un implant ou un Diu au niveau des canaux de recrutement considérés. Elles sont issues des quatre régions précitées.
L’étude a aussi enrôlé une trentaine de structures sanitaires réparties en trois types. Il s’agit des structures publiques, celles franchisées et des cliniques mobiles. Toujours dans le cadre de cette étude, 1245 femmes ont été recrutées et suivies pendant un an.
Tata SANE
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