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Le soleil | Sénégal | 03/07/2019 | Lire l'article original
La prévention du VIH/Sida est à un tournant. Les résultats du dernier cycle de recherche sont attendus dans les prochaines années. Le directeur de l’Agence nationale de recherche sur le Sida et les hépatites virales en France (Anrs), François Dabis, a pris part, ce 2 juillet, aux 13èmes journées scientifiques du « Site Anrs Sénégal ». Il a profité de cette tribune scientifique pour aborder la question du vaccin contre le Sida.
Selon lui, beaucoup de pays travaillent sur le sujet. « Il faut certainement deux à trois ans avant que le cycle actuel de vaccin contre le VIH nous donne des résultats. Je ne peux pas cependant vous dire si ces résultats seront bons ou pas », a révélé, prudent, le Pr Dabis qui a précisé que ce vaccin n’est pas encore expérimenté au Sénégal.
Toutefois, les chercheurs sénégalais sont engagés à améliorer la qualité de vie des Personnes vivant avec le VIH (PvVih) qui doivent se traiter tous les jours. « Notre objectif, que ce soit en France ou au Sénégal, c’est de pouvoir guérir totalement les malades dans l’avenir », a assuré François Dabis qui a salué les efforts déployés par notre pays pour maintenir la prévalence du VIH/Sida à un niveau très faible, c’est-à-dire 0,5 %.
En présidant l’ouverture des travaux de cette journée, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est félicité des acquis obtenus des « Sites Anrs » en matière de recherches sur le Sida. Cela, à l’échelle mondiale et particulièrement en Afrique. « Nous comptons sur votre engagement pour les recherches opérationnelles développées au niveau des ‘‘Sites Anrs’’ », a souligné le ministre. Il a rappelé que les 13èmes journées scientifiques du « Site Anrs » Sénégal se déroulent à un moment où les programmes de lutte contre le Sida et les hépatites en Afrique de l’Ouest et du Centre sont confrontés à des obligations de résultats pour combler les gaps des programmes innovants « Tester et Traiter ». En fait, ces approches innovantes devraient contribuer à la réalisation des objectifs d’élimination des épidémies en 2030.
Abdoulaye Diouf Sarr a avancé que la dernière et importante étude épidémiologique réalisée par le « Site Anrs » a démontré la vulnérabilité des usagers de drogues injectables aux virus du Sida et à l’hépatite C. Ces résultats ont servi de base à l’élaboration des stratégies de plaidoyer. « Cette étude a également servi d’argumentaire scientifique au financement de l’important projet régional Pareco de réduction des risques de l’Ancs cofinancé par le Fonds mondial et expertise France », a-t-il commenté.
Eugène KALY
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